Pour inciter à acheter français, cette marque de vêtements bretonne brade ses prix

Dans le monde du prêt-à-porter, le développement du fast fashion amène à reconsidérer sa manière de fonctionner. Une tendance, certes encore mineure, est cependant en train d’émerger, comme en témoigne 20 Minutes. Le credo ? Des prix bas et une relocalisation de la production. Ce «made in France», une enseigne bretonne a décidé d’en faire sa marque de fabrique. Le Minor, connu pour sa confection de marinières ou de pulls marins typiquement bretons, est celle-ci. Basée à Guidel, elle a pendant longtemps produit des pièces assez coûteuses.

Il fallait ainsi débourser un peu moins de 200 euros pour un pull. Si la clientèle étrangère était séduite, la marque n’arrivait pas à convaincre sur le territoire national. Le constat étant fait, les dirigeants de l’entreprise ont donc eu à cœur de reconquérir les Bretons. Mais le contexte inflationniste, qui pèse sur les ménages et leur pouvoir d’achat, n’a pas aidé. Même l’entreprise en souffre. C’est pour cela qu’elle a pris la décision d’ouvrir un magasin d’usine, entièrement dédié aux collections bradées.

Dans cette collection, on retrouve ainsi des articles ne présentant qu’un défaut mineur. On peut également y découvrir des prototypes jamais commercialisés, voire des vêtements réalisés à partir de fins de rouleaux de tissu. Ces produits sont ainsi proposés avec des réductions de 30 %, 40 %, voire jusqu’à 50 %. Sylvain Flet, le dirigeant de Le Minor, défend «un business model de consommation durable et locale en encourageant à acheter français», (...)

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