Incident sur un 737 MAX : le patron de Boeing reconnaît une « erreur »

Vendredi 5 janvier, une porte d'un avion d'Alaska Airlines s'est arrachée en plein vol, obligeant l'équipage à faire demi-tour.  - Credit:NTSB HANDOUT / MAXPPP / EPA/MAXPPP
Vendredi 5 janvier, une porte d'un avion d'Alaska Airlines s'est arrachée en plein vol, obligeant l'équipage à faire demi-tour. - Credit:NTSB HANDOUT / MAXPPP / EPA/MAXPPP

Il a reconnu une « erreur ». Le directeur général de Boeing, Dave Calhoun, a fait son mea culpa mardi après l'incident du décrochage d'une porte lors d'un vol de la compagnie Alaska Airlines, qui a entraîné le maintien au sol de dizaines d'avions 737 MAX 9 du constructeur américain. « Nous allons aborder (ce dossier) en commençant par reconnaître notre erreur », a déclaré le dirigeant lors d'une réunion dans l'usine du groupe à Renton (État du Washington), selon des citations transmises par une porte-parole de Boeing. Dave Calhoun a promis de traiter la question « en toute transparence, à chaque étape du processus ».

Il a dit s'en remettre à l'autorité américaine de régulation de l'aviation civile (FAA), « pour s'assurer que tous les avions autorisés à voler soient sûrs et faire en sorte que cet événement ne se reproduise jamais. « Tous les détails sont importants », a-t-il insisté, affirmant avoir été marqué par les images du vol d'Alaska Airlines, qui a dû faire demi-tour, vendredi, après l'arrachage d'une porte. Le patron de l'avionneur n'a pas précisé ce qu'il entendait par « erreur ».

Lundi, la compagnie United, qui possède la première flotte de 737 MAX 9 au monde (79 appareils), a indiqué avoir découvert des « boulons qui nécessitaient d'être resserrés » lors de vérifications sur les portes condamnées de ses 737 MAX 9, les mêmes que celle arrachée vendredi lors du vol Alaska Airlines.

La condamnation de certaines portes est proposée par Boeing à ses cl [...] Lire la suite