Yahoo Actualités Incendies en Gironde: Fabien Onteniente et Franck Dubosc pleurent la destruction du "Camping des Flots Bleus"
Le camping girondin des Flots Bleus, rendu célèbre par la saga Camping de Fabien Onteniente, n'existe plus. Le terrain, tout comme celui des autres campings qui entourent la dune du Pilat dans la commune de La Teste-de-Buch, a été dévasté par les incendies qui ravagent le département depuis une semaine. Le réalisateur et Franck Dubosc, acteur principal de cette trilogie de films sortis entre 2006 et 2016, s'en sont émus sur les réseaux sociaux.
Lundi, Fabien Onteniente avait publié une photo en compagnie de son acteur fétiche depuis Biscarosse, d'où ils apercevaient des volutes de fumée: "Retrouvailles avec les amis... dans cet endroit qui nous est si cher", avait-il écrit. "Force et soutien aux pompiers. Pensées aux habitants." Le même jour, il confiait sa tristesse à l'antenne de RTL:
"Je suis catastrophé par ce drame". (Et) pas que pour le camping des Flots Bleus d'ailleurs, puisqu'il y a cinq camping autour. Il y a celui d'un ami, qui était juste à côté, qui était en pleurs cet après-midi."
"Aujourd'hui Patrick pleure"
Franck Dubosc, qui incarne Patrick Chirac dans la trilogie, a quant à lui publié une photo du tournage, accompagnée d'un message: "Aujourd'hui Patrick pleure... À tous mes amis campeurs, girondins et aux pompiers."' Et d'ajouter, en légende: "On le reconstruira notre camping!".
Deux incendies se sont déclaré mardi dernier en Gironde, l'un à Landiras, au sud de Bordeaux, l'autre à La Teste-de-Buch, dans le Bassin d'Arcachon. Sept jours plus tard, et malgré la mobilisation des pompiers, les feux continuent de se répandre et ce sont désormais 19.300 hectares qui ont été dévastés. 32.300 personnes ont été évacuées. L'évacuation du camping de La Dune - Les Flots bleus avait eu lieu le 13 juillet, comme le rapporte Le Parisien:
"Tout s’est passé dans le calme, vers 3 heures du matin, tous les employés du camping ont participé", expique Corinne Hardouin, responsable de la réception du lieu, au quotidien. "Il n’y avait pas de danger immédiat donc pas de panique, il y a eu un appel général. Nous avons été pris en charge par les pompiers et les gendarmes."
