Inès Reg sort son premier film sur Amazon Prime: "Allô Guillaume Canet? Pousse-toi, j'arrive!"

Détail de l'affiche de la comédie romantique d'Inès Reg pour Amazon Prime - Amazon Prime
Détail de l'affiche de la comédie romantique d'Inès Reg pour Amazon Prime - Amazon Prime

Elle a troqué les paillettes pour les projecteurs de cinéma. Inès Reg sort ce vendredi 26 mars sur Amazon Prime, son premier film, Je te veux, moi non plus, une comédie romantique feel good inspirée par sa propre vie. Elle y partage la vedette avec son mari, Kevin Debonne, avec qui elle a écrit le scénario. "C'est à 80% notre histoire", confirme la jeune femme. "Je trouve qu'on a une belle histoire d'amour avec Kevin. Elle est un peu folle, comme dans les films."

Inès Reg et Kevin Debonne incarnent Nina et Dylan, deux meilleurs amis qui n’ont aucun secret l’un pour l’autre. Après une rupture, Nina débarque lors de vacances improvisées chez Dylan, à Biarritz, et découvre qu'elle est en réalité amoureuse de lui. Problème: Dylan vient de se mettre en couple...

Réalisée par Rodolphe Lauga, connu pour avoir écrit Nous finirons ensemble et Rock'n'Roll de Guillaume Canet, Je te veux, moi non plus a été imaginé comme un remède anti-Covid: "On l'a fait pour ça", acquiesce Kevin Debonne. "Quand on était enfermé, on avait tellement envie de profiter de la plage, de la mer, de nos amis, de la vie... On voulait que le film donne ces émotions." Mission accomplie: pendant une heure et demie, le spectateur oublie ses tracas.

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Le cinéma n'était pas dans les projets immédiats d'Inès Reg et Kevin Debonne. Occupé par la tournée de leur spectacle, le couple avait préféré remettre à plus tard la proposition d'un producteur de cinéma. "Je ne fais pas de la scène pour faire du cinéma", assure Inès Reg.

"Les paillettes, ce n'est pas ce qui fait le travail d'Inès"

En mars 2020, lorsque le confinement est décrété, et que les salles ferment, ils se souviennent de cette proposition et décident de se lancer dans l'écriture d'un premier long-métrage. "On a passé une ou deux semaines à se plaindre, à être triste, puis on a profité de cette énergie-là pour faire notre film", commente Inès Reg.

Elle rêve d'une comédie romantique: "Je voulais absolument en faire, parce que c'est toute la vie, n'en déplaise à mon amoureux." "Moi, j'étais plus parti sur un film policier, avec des cascades", glisse Kevin Debonne. Inès Reg a alors l'intuition que leur premier film doit être personnel: "Je lui ai dit de me faire confiance, de ne pas aller chercher plus loin de ce que nous sommes'."

L'humour de Je te veux, moi non plus est ainsi beaucoup moins direct que celui de leurs vidéos Instagram. "On a mis un personnage un peu cash dans la bande, Chacal, qui nous a permis de mettre les vannes qu'on a l'habitude de mettre un peu partout", précise Kevin Debonne, pour qui ce film était "l'occasion d'aller dans un autre registre."

"Un film est plus long qu'une vidéo Instagram. On pouvait montrer une plus grande palette d'émotions. On a donc été beaucoup plus posé, beaucoup plus tendre et on a mis beaucoup plus de sentiments", renchérit Inès Reg.

Autre différence avec les vidéos traditionnelles de l'humoriste: si le film est truffé de références à la pop culture contemporaine, de Charmed à Zootopie en passant par Aya Nakamura, on n'y trouvera aucun clin d'oeil aux fameuses paillettes que Inès Reg désirait tant mettre dans sa vie.

"C'était voulu", précise Kevin Debonne. "Les paillettes, c'est ce qui a fait que ça a explosé, que tout le monde connaît Inès, mais ce n'est pas ce qui fait son travail. Ce qui fait son travail, c'est la scène, le jeu, la comédie. Il y a les paillettes et plein d'autres choses drôles." "C'est important que ce soit le film d'Inès Reg et Kevin Debonne - et pas le film d'Inès Reg et Kevin Debonne des Paillettes", complète Inès Reg.

"Allo Guillaume Canet? Pousse-toi, j'arrive!"

Pour mener à bien Je te veux, moi non plus, le couple s'est entouré de proches. "Les vraies personnes dont on parle dans le film sont figurants", révèle Kevin Debonne. "C'était important pour nous, tout comme de tourner à Biarritz. C'est notre manière de travailler depuis le début."

Figurent ainsi au générique le rappeur Médine, irrésistible en président de tribunal, et l'humoriste Laura Felpin, qui livre un hilarant numéro de caissière de supermarché: "Elle m'a dit, 'tu veux quoi? la vendeuse de Zara à 16 heures à Châtelet ou la nana au Monoprix qui a hâte de rentrer chez elle?'. C'était fou. Elle l'a fait merveilleusement bien", s'enthousiasme Inès Reg.

Avec son casting principalement composé de comédiens de stand-up, le tournage a été une foire à la vanne. "D'ailleurs, le réalisateur, Rodolphe Lauga, a eu un peu de mal sur le plateau", s'amuse Kevin Debonne. "Comme on est issu du stand-up, on réagit en fonction de ce qu'on voit, de ce qu'on vit. A chaque prise, c'était différent." "Le monteur s'est arraché les cheveux", continue Inès Reg en riant. "Il n'a jamais vu ça de sa vie. D'une prise à une autre, il ne pouvait rien combiner, parce que c'était tout le temps une surenchère dans la vanne."

Le duo réfléchit déjà à un autre film. Et Kevin Debonne rêve de réalisation. Le couple sera-t-il bientôt à l'affiche d'une comédie d'action? "Kevin, son rêve, c'est d'être Bébel. Sachez-le. On a plein de coffrets à la maison et avant de rentrer, petit bisou sur le visage de Bébel, et il entame sa journée comme il se doit." Et la comédienne de conclure, avec sa bonhomie habituelle: "On a cette chance qui se présente à nous. Kevin, maintenant, c'est une grande carrière qui s'offre à nous! Dès que le film sort, James Bond, tout ça, on y va! Allô, Guillaume Canet? Pousse-toi, j'arrive!"

Article original publié sur BFMTV.com