Immobilier : en 20 ans, les Français ont perdu 18 mètres carrés

Un homme regardant les annonces immobilieres à Lille en 2012.
Un homme regardant les annonces immobilieres à Lille en 2012.

Depuis vingt ans, les taux d'intérêt n'ont cessé de baisser sous l'action des banques centrales désireuses de soutenir la croissance, de relancer l'activité après le choc de la crise financière de 2008 et surtout de remédier aux conséquences économiques du Covid 19. Les ménages qui ont un bon dossier peuvent emprunter aujourd'hui hors assurance à 0,56 % sur 15 ans, 0,67 % sur 20 ans et 0,92 % sur 25 ans, selon le dernier baromètre Meilleurtaux.com. Du jamais-vu ! Et pourtant, la hausse des prix des logements a été telle qu'elle a plus que gommé l'augmentation du pouvoir d'achat générée par l'amélioration des conditions d'endettement. En 20 ans, les Français ont perdu 35 % de leur pouvoir d'achat immobilier, selon l' étude que viennent de mener les experts du courtier Meilleurs Agents.

« Au début des années 2000, avec un revenu médian équivalent à 1 660 euros, un jeune adulte pouvait s'acheter plus de 50 mètres carrés dans la plupart des métropoles (Toulouse, Lille, Montpellier, Bordeaux et Nantes) », constate Barbara Castillo Rico, responsable des études économiques chez Meilleurs Agents. « Aujourd'hui, il ne peut plus prétendre qu'à une surface de 31 mètres carrés. »

Bordeaux est la ville où la perte en vingt ans est la plus importante (31 mètres carrés). « La ville a perdu plus de la moitié de son pouvoir d'achat immobilier », note l'étude. La raison ? Une explosion des prix qui ont presque quadruplé depuis le 1er janvier 2000 à 4 442 euros le mètre carré [...] Lire la suite