Immigration, «nouvel ordre mondial» et guerre contre les médias : Trump persiste et signe

Donald Trump devant la Maison blanche, le 24 février.

Le président des Etats-Unis a passé la semaine à garder son cap. Chronique au jour le jour, comme chaque week-end.

A lire aussi L'épisode précédent d'«Une semaine à la maison blanche»

Samedi 18 février - Love me, please love me

Empêtré dans les polémiques (démission de Flynn, liens avec la Russie, guerre ouverte avec les médias), bunkerisé à la Maison Blanche, Donald Trump avait désespérément besoin d’une bouffée d’oxygène et de l’adoration de ses fans. Pour cela, rien de tel qu’un gros meeting sous le soleil de Floride, son État d’adoption. «Je suis ici parce que je veux être parmi mes amis et parmi le peuple», lance le président. Il fait même monter sur scène Gene, arrivé sur place à 4 heures du matin pour être au premier rang. On se croirait en campagne, sauf qu’en arrière-plan, sur le tarmac de l’aéroport de Melbourne, Air Force One a remplacé Air Trump One. Pour le reste, Trump fait du Trump. Mêmes promesses : supprimer Obamacare, construire le mur avec le Mexique, anéantir Daech, créer des emplois. Mêmes cibles : Barack Obama («Croyez-moi, j’ai hérité d’un grand bazar») et la presse («Les médias malhonnêtes qui publient des fausses histoires à la chaîne sont devenues une part importante du problème»). Dans la foule, certains fans brandissent des pancartes «Trump 2020». Tout juste élu, Donald Trump est déjà en campagne.

Dimanche 19 février - «La Suède, qui l’aurait cru ?»

Journée étonnamment calme sur le compte @realDonaldTrump. Un seul tweet, posté de surcroît à une heure décente : 16h57. Le président y parle de la Suède : «Ma déclaration concernant ce qui se passe en Suède était une référence à un reportage diffusé sur @FoxNews à propos des immigrés et de la Suède». Flashback. Lors de son meeting de la veille, alors qu’il parlait de la menace terroriste en Europe, Donald Trump avait dit ceci : «Regardez ce qui s’est passé hier soir en Suède. La Suède, qui l’aurait cru ? La Suède. Ils ont accueilli beaucoup de réfugiés, et maintenant ils ont des problèmes (...)

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