Immigration: Manuel Bompard accuse LR de "faire de l'agitation pour changer de sujet"

Immigration: Manuel Bompard accuse LR de "faire de l'agitation pour changer de sujet"

Les Républicains "font de l'agitation" en présentant deux propositions de loi offensives sur l'immigration "pour changer de sujet" et "essayer de faire oublier leurs divisions" sur la réforme des retraites, a ironisé ce dimanche dans "BFM Politique" le coordinateur de la France insoumise Manuel Bompard.

"Ils cherchent à déporter le débat. Ils cherchent à faire diversion", a déclaré le député des Bouches-du-Rhône sur notre plateau.

"Ils font de l'agitation pour changer de sujet, essayer de faire oublier leurs divisions", a-t-il insisté, alors que les cadres du parti ont présenté dans le Journal du Dimanche deux propositions de loi pour, disent-ils, "reprendre le contrôle" en matière migratoire.

Une droite qui fait du "copié collé" du RN

Pour Manuel Bompard, la droite "reprend copié collé les propositions du RN et de Marine Le Pen dans la campagne présidentielle et qui sont des absurdités".

Il a cité en exemple la volonté des LR de limiter l'aide médicale d'État (AME), pour la réduire à une aide médicale d'urgence. "Quand vous avez des gens sur votre territoire, qu'ils aient des papiers ou qu'ils en aient pas, s'ils sont porteurs d'un virus, il vaut mieux les soigner", a dit Manuel Bompard.

Déplorant qu'"on essaye à longueur de journée de faire croire que le problème de ce pays c'est l'immigration", Manuel Bompard a assuré qu'il essayait de "convaincre les gens de ne pas se tromper".

L'inflation et l'accès au service publics, plutôt que l'immigration pour Bompard

"Aujourd'hui, le problème du pays (...) c'est les prix qui ne cessent d'augmenter et le pouvoir d'achat qui baisse et des gens qui tirent la langue", a-t-il poursuivi.

"Le problème du service public de santé qui est exsangue aujourd'hui, ce n'est pas l'immigration. Quand vous allez à l'école, le problème des classes qui sont surchargées aujourd'hui ce n'est pas à l'immigration", a-t-il encore martelé.

Pour le député, "la question qui est posée, c'est comment on fait en sorte que les gens qui partent aujourd'hui" de chez eux "n'aient pas besoin de partir", évoquant par exemple les sujets de "changement climatique" ou de "conflits militaires".

Article original publié sur BFMTV.com