Imbattable, Daniel Ricciardo signe une pole d’anthologie à Monaco

FORMULE 1 – Imbattable depuis le début du week-end, Daniel Ricciardo a explosé le record du circuit monégasque pour signer une pole qui restera dans les annales.

(Crédit AFP)
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Qui pouvait battre Daniel Ricciardo à Monaco ce samedi ? Personne ! Avec un tour totalement hallucinant, où il a pulvérisé le record absolu du circuit, le plus souriant des pilotes a décroché une pole plus que méritée.

Ricciardo roi de Monaco
Car depuis le début du week-end, l’Australien n’a laissé que des miettes à la concurrence. Devant lors de chaque séance d’essais libres, Honey Badger a poursuivi sur sa lancée en qualifications. Si Daniel Ricciardo n’a battu le record qu’il avait établi dans la matinée en Q1, il n’a pas attendu longtemps pour montrer qu’il était le patron de la Principauté. Avec un chrono en 1’11’’278 à l’issue de la Q2, on connaissait déjà le nom du poleman.

En Q3, le pilote Red Bull a survolé les débats, passant sous la barre de la minute onze. En signant un temps en 1’10’’810, Daniel Ricciardo est entré dans l’histoire du Grand Prix de Monaco. Rappelant au passage à son patron, Christian Horner, tout son potentiel. Un timing idéal alors que son avenir n’est toujours pas fixé.

Verstappen se pénalise tout seul
Une performance qui doit donner quelques regrets à Max Verstappen. Le Néerlandais, qui annonçait jeudi en fin de journée ne visait rien d’autre que la pole position dans les rues de la Principauté, n’a signé aucun chrono ce samedi après-midi. La faute à une erreur survenue en fin d’essais libres 3 un peu plus tôt dans la journée.

Car sur un circuit où tutoyer les barrières de sécurité est la norme, aucune erreur n’est permise, sous peine de voir son week-end ruiné. Le fils de Jos Verstappen l’a (ré)appris à ses dépends. Après avoir tapé le mur, il est passé un peu trop sur un vibreur, avant de venir abîmer sa monoplace contre les rails dans le secteur de la Piscine. Au vu des dégâts, les mécaniciens Red Bull ont bien tenté de réparer à temps pour les qualifications, mais sans succès. Sa pénalité de cinq places sur la grille après un changement de boîte de vitesses n’y changera rien, le Batave s’élancera du fond de la grille dimanche.

Mercedes aurait pu tout perdre
Derrière Ricciardo, Sebastian Vettel a rappelé que le tracé atypique convenait bien à la Ferrari. Lewis Hamilton est parvenu à s’intercaler entre l’Allemand et Kimi Räikkönen. Pourtant, la présence des deux Mercedes en Q3 n’était pas assurée à quelques minutes de la fin de la Q2.

En lançant ses deux pilotes chaussés de pneus ultra tendre au début de la deuxième partie de la qualification, les Flèches d’Argent ont osé un pari risqué… et clairement pas payant. Car ces gommes souffrent beaucoup en Principauté. Dans la zone rouge à 5min des drapeaux à damiers, Hamilton et Bottas sont ressortis, cette fois chaussés des hyper tendres bien plus performants à Monaco, avec la pression.

Deux Français dans le top 10, Charles Leclerc 14e
Mais le pilote le plus scruté ce week-end est sans doute Charles Leclerc. Le rookie, auteur de deux derniers très bons Grand Prix au vu de sa modeste Sauber, court à domicile. Le Monégasque a de nouveau montré l’étendue de son potentiel, en signant le 9e temps de la Q1. Il s’élancera finalement de la 14e place sur la grille.

Du côté des Frenchies, Esteban Ocon a signé une très belle 6e place. Le “meilleur derrière les autres” n’a pas caché sa joie en descendant de sa monoplace. Après un début de saison compliqué pour les Force India, Ocon retrouve les avant-postes (ou presque). Pierre Gasly a lui aussi réussi à décrocher le top 10, avec une 10e place sur la grille. Déception en revanche pour Romain Grosjean. Crédité du 15e temps ce samedi, il purgera sa pénalité de trois places de recul après avoir été jugé coupable du strike survenu en début de Grand Prix à Barcelone il y a 15 jours.

Le résultat complet de la qualification :