Les images des fuites spectaculaires sur les gazoducs Nord Stream

This handout picture released on September 27, 2022 by the Danish Defence Command shows the gas leak at the Nord Stream 2 gas pipeline as it is seen from the Danish Defence's F-16 rejection response off the Danish Baltic island of Bornholm, south of Dueodde. - The two Nord Stream gas pipelines linking Russia and Europe have been hit by unexplained leaks, Scandinavian authorities said on September 27, 2022, raising suspicions of sabotage. The pipelines have been at the centre of geopolitical tensions in recent months as Russia cut gas supplies to Europe in suspected retaliation against Western sanctions following its invasion of Ukraine. (Photo by Handout / DANISH DEFENCE / AFP) / RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT

HANDOUT / AFP

Une fuite de gaz sur le gazoducs Nord Stream 1, en mer Baltique, le 27 septembre 2022.

RUSSIE - Hors service à cause de la guerre en Ukraine, les gazoducs Nord Stream reliant la Russie à l’Allemagne ont été tous deux subitement touchés par des fuites aussi spectaculaires qu’inexpliquées en mer Baltique. Si bien que Kiev, sans avancer de preuves, a accusé Moscou d’« une attaque terroriste planifiée », ce mardi 27 septembre.

« La fuite de gaz à grande échelle de Nord Stream 1 n’est rien de plus qu’une attaque terroriste planifiée par la Russie et un acte d’agression contre l’Union européenne », a affirmé sur Twitter le conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak.

« Nos partenaires européens mènent l’enquête. Nous sommes prêts à soutenir leurs efforts », a de son côté déclaré un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche. Refusant de « spéculer » sur les causes de ces fuites sur une infrastructure cruciale pour la livraison de gaz russe, ce porte-parole a ajouté : « Cela illustre l’importance de nos efforts conjoints pour trouver des approvisionnements de gaz alternatifs pour l’Europe ».

Selon l’institut sismique suédois, deux explosions sous-marines ont été enregistrées peu avant les fuites. Une première « émission massive d’énergie » d’une magnitude de 1,9 a été enregistrée dans la nuit de dimanche à lundi à 02H03 locales (00H03 GMT) au sud-est de l’île danoise de Bornholm puis une autre de magnitude 2,3 à 19H04 (17H04 GMT) lundi soir au nord-est de l’île, a expliqué à l’AFP Peter Schmidt, du Réseau national sismique suédois. « Nous l’interprétons comme provenant avec la plus grande probabilité d’une forme de détonation », a-t-il dit.

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