En images : Françoise Hardy et Jean-Marie Périer, une histoire d'amour et d'influence

De muse à compagne, il n'y a eu qu'un pas. Pourtant, leur première rencontre n'annonçait rien de romantique... A l'été 1962, l'éditeur Daniel Filipacchi commande une séance photo à Jean-Marie Périer pour immortaliser une certaine Françoise Hardy, une jeune chanteuse qui vient d'enregistrer son premier 45 tours. Une séance photo qui se tient place du Tertre à Paris, et durant laquelle chacun s'est quelque peu forcé.

Malgré tout, Jean-Marie Périer trouve Françoise Hardy photogénique sur les photos et initie une deuxième séance de pose, qui se fait chez elle. « Elle vivait avec sa mère et sa sœur dans un petit appartement de 45 mètres carrés. […]. La porte s’ouvre et c’est sa mère qui ouvre. Et derrière, je vois une apparition », s'était-il souvenu au micro de RTL, en 2022. « Ce que j’aimais c’était que d’abord, elle était mal habillée, tout était à faire. Ça me rend fou. Je suis un pygmalion. »

Non seulement Jean-Marie Périer façonne l'image de Françoise Hardy, mais il contribue au lancement de sa carrière, en musique comme au cinéma. Alors que leur idylle se poursuit, il l'immortalise en 1966 sur la « photo du siècle » avec les autres stars des « yéyé ». Mais la romance finit par s'essouffler : « On se sépare gentiment au bout de quatre ans parce qu’elle voyageait, moi aussi », avait-il ajouté, toujours auprès de RTL.

Des ex-amants restés bons amis

Il avait alors regretté : « Je ne suis pas très fier de moi. Je me suis trop occupé de son image et pas assez d’elle. En ...


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