En images : dans les entrailles du bassin qui doit rendre la baignade possible dans la Seine

50 mètres de diamètre et 34 mètres de profondeur. Les dimensions du bassin de stockage d’Austerlitz sont aussi vertigineuses que son coût (80 millions d’euros) et que sa durée de construction (3 ans). Un chantier titanesque qui touche enfin à son but puisque l’édifice sera inauguré début mai, à moins de deux mois du coup d’envoi des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.

Et l’enjeu est de taille, car c’est en partie sur ce bassin de stockage que repose la promesse faite par Emmanuel Macron il y a quelques années que les athlètes pourront se baigner dans la Seine pour les épreuves de triathlon et de nage en eau libre. Cette cuve géante doit, en effet, retenir les eaux de pluies avant qu’elles ne soient renvoyées vers le réseau d’assainissement, diminuant ainsi les déversements d’eaux des égouts dans la Seine pendant les épisodes pluvieux.

Quatre autres structures

Pour rendre la baignade possible dans la Seine, quatre autres infrastructures ont été créées :

  • Une station de dépollution des eaux à Champigny-sur-Marne, dans le Val-de-Marne, au sud de Paris (et donc en amont de la capitale) ;

  • Un collecteur d’eaux usées dans le sud-est de la capitale ;

  • Un bassin de rétention à Gagny, en Seine-Saint-Denis, au nord de Paris, pour limiter les risques d’inondation dans la zone et réduire les rejets d’eaux polluées dans la Marne (principal affluent de la Seine) et la Seine ;

  • Et un siphon sous la Marne pour permettre de « diviser par quatre le volume d’eau non traité rej...


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