En images : dans la bande de Gaza, la détresse des habitants

Entre blocus et bombardements d’Israël, les habitants de la bande de Gaza vivent les heures les plus sombres de leur existence. Nourriture, essence, électricité et même accès aux soins, les Gazaouis manquent de tout. L’ONU évoque de possibles « crimes de guerre » après le bombardement du camp de réfugiés de Jabaliya.

« Pas un morceau de pain »

La bande de Gaza, dirigée depuis 2007 par le Hamas, est soumise depuis le 9 octobre par Israël à un « siège complet » qui prive sa population de livraisons d’eau, de nourriture et d’électricité. La situation humanitaire est jugée catastrophique pour ses 2,4 millions d’habitants.

« Nous manquons des besoins humains les plus élémentaires […]. Depuis quatre jours, nous n’avons pas pu donner un morceau de pain à cet enfant », a déclaré à l’AFP Rafik al-Helou, un habitant de Gaza qui patientait, en famille, du côté palestinien.

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Et si 61 camions transportant des médicaments et de la nourriture sont arrivés dans la bande de Gaza mercredi, après 59 la veille, selon les autorités israéliennes, l’ONU insiste sur la nécessité d’une aide beaucoup plus massive.

Un accès limité aux soins

Plus de 20 000 Gazaouis sont blessés, « avec un accès limité aux soins de santé », a souligné Médecins ans frontières (MSF). Mercredi 1er novembre, le ministère de la Santé du Hamas a affirmé que 16 hôpitaux n’étaient plus opérationnels, sur les 35 que compte le ...


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