Il survit aux multiples tentatives d'empoisonnement de sa femme pendant deux ans

Sa compagne mettait des médicaments ou de l'aconit tue-loup dans son café et ses plats.

Sa conjointe mettait des médicaments ou de l'aconit tue-loup dans son café (image d'illustration : Getty images)
Sa conjointe mettait des médicaments ou de l'aconit tue-loup dans son café (image d'illustration : Getty images)

Enrique Bonte a survécu au pire. Pendant deux ans, ce père de famille de 40 ans a été victime de plusieurs tentatives d'empoisonnement orchestrées par sa compagne et sa belle-mère, rapporte Ouest France.

Pris de vertiges après le café

Après leur rencontre il y a cinq ans via une application de rencontre, Enrique et sa compagne s'installent à Thorigny, un village de 1 200 habitants en Vendée, avec leur petit garçon et la mère de la conjointe.

Enrique se rend alors compte de "choses bizarres" : des vertiges le prennent après avoir bu son café, puis c'est une blessure au dos qui l'immobilise, et enfin il est victime de "fourmis sur la langue" puis au visage, ainsi que de contractions musculaires et de "palpitations au cœur" après avoir mangé un repas acheté chez le traiteur par sa femme.

"T'as pas une batte de base-ball plutôt"

Persuadé que celle-ci essaie de l'empoisonner, il la confronte et enregistre ses aveux, afin d'avoir des preuves. Sa femme se confesse et explique s'être entrainée, dans un premier temps, à empoisonner le chien, euthanasié après trois jours d'agonie. Pour son mari, elle glissait des médicaments dans son café ou encore de l’aconit tue-loup, une plante extrêmement toxique.

Dans son portable, Enrique découvre des mails et sms démontrant qu'elle agissait avec l'aide de sa belle-mère : "T’as pas une batte de base-ball plutôt" ; "C’est pas simple de disperser un corps".

Craignant pour son fils, Enrique finit par porter plainte, montrant à la police les mails incriminés et le reste d'aconit tue-loup présent à la maison. "Les gendarmes m’ont dit que j’avais fait tout le travail", raconte-t-il à Ouest France cinq mois plus tard. Selon la victime, sa femme aurait orchestré son empoisonnement pour toucher, en cas de décès, l'assurance du prêt immobilier pour leur maison estimée à 340 000 euros après les travaux. Sa compagne et sa belle-mère ont été mises en examen fin fin septembre 2023.

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