Yahoo Actualités Il avait simulé son enlèvement pour aller voir sa maîtresse : un Australien condamné
L'individu devra rembourser un peu plus de 16 000 dollars, correspondant à une partie du coût du dispositif de recherche qui avait été déployé.
Son odieux subterfuge a fini par se retourner contre lui. En Australie, un homme âgé de 35 ans a récemment été condamné à verser un important dédommagement financier au gouvernement de l’Etat de Nouvelle-Galles-du-Sud, après avoir été jugé coupable d'avoir simulé son propre enlèvement dans le but de passer le réveillon du Nouvel An 2023 avec sa maîtresse.
Comme le raconte Le Parisien, qui reprend notamment les informations du média local 9News, le trentenaire avait échafaudé tout un scénario pour mystifier sa femme. Après avoir prétexté un rendez-vous avec un "expert financier" pour s'éclipser du domicile conjugal, il avait rejoint son amante et était passé à la suite du plan, particulièrement immorale.
Un SMS de demande de rançon envoyé à sa compagne
Pour s'offrir la possibilité de passer le réveillon ensemble sans éveiller les soupçons, le couple illégitime avait ainsi décidé de faire croire à l'enlèvement du trentenaire, en envoyant un SMS de demande de rançon à sa compagne. Logiquement paniquée, cette dernière avait alors prévenu la police, déclenchant le déploiement d'un important dispositif de recherche.
L'individu porté disparu avait finalement été retrouvé dans sa voiture le matin du 1er janvier, non loin de son lieu de résidence. Il avait dans un premier temps déclaré aux policiers avoir été enlevé, puis relâché par "un groupe d’inconnus du Moyen-Orient", mais cette version des faits n'a pas résisté à l'enquête menée par les forces de l'ordre.
25 000 dollars d'argent public dépensés... pour rien
En étudiant les différents indices et éléments du dossier, la police a en effet rapidement pu établir que le trentenaire n'avait jamais été enlevé et qu'il avait en fait passé la soirée du 31 décembre avec sa maîtresse. Une douzaine de jours après les faits, le mari volage a donc été arrêté, puis mis en examen pour fausses accusations.
Au total, les enquêteurs ont fini par établir que le dispositif de recherches déployé pour rien avait coûté environ 25 000 dollars australiens d'argent public (environ 15 000 euros). Alors qu'il était passible d'une peine de sept ans de prison, l'individu a finalement été condamné à verser la somme de 16 218,11 dollars australiens (environ 9 800 euros) aux autorités locales, ainsi qu'à effectuer des travaux d'intérêt général.
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