Identité : les dernières technologies d'identification pour prouver que l'on est bien soi

On peut se faire voler son identité et c’est compliqué de s’en dépêtrer. « Le cas le plus classique d’usurpation d’identité est de type bancaire, avec l’ouverture de comptes ou la souscription de crédits à la consommation au nom d’une tierce personne, décrit Marie-Camille Eck, avocate spécialisée en la matière. Les victimes peuvent aussi se retrouver gérantes d’une société qui commet des escroqueries, locataires d’un appartement avec des arriérés de loyer, ou accusées à tort d’infractions au code de la route quand leur identité a été utilisée pour immatriculer ou louer un véhicule. » Si la dématérialisation des informations personnelles facilite le phénomène, le hacking des données sur le Web reste encore secondaire. 22 % des Français affirment avoir déjà été redirigés sur des sites frauduleux invitant à fournir des données personnelles, 6 % ont connu un usage frauduleux de leur carte de crédit mais seuls 1 % ont été victimes d’un vol d’identité en 2022.

Les méthodes restent encore rudimentaires, souligne la spécialiste. « Cela se produit le plus souvent à la suite d’un vol de sac à main ou de portefeuille ou après avoir spontanément communiqué ses données en répondant par exemple à une annonce immobilière mise en ligne par des escrocs. » Morale de l’histoire : ne communiquer son dossier qu’après la visite du logement. L’avocate invite aussi à déchirer les documents sensibles (photocopies de papiers d’identité, bulletins de salaire, avis d’imposition), qui peuvent être récupérés (...)

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