Comment identifie-t-on les auteurs de fuites de documents top secret ?
Bien souvent, ce sont les documents divulgués qui trahissent les responsables de ces fuites.
Il a fallu moins d’une semaine pour l’arrêter. Le 7 avril, le New York Times dévoile un scoop : des documents classifiés du renseignement américain sont partagés sur les réseaux sociaux. À peine six jours plus tard, nouveau rebondissement : la justice américaine annonce l’arrestation d’un suspect, Jack Teixeira. Cela n’aura pas trainé, signe que les investigations sont allées vite. Très vite.
Les militaires n’ont pas détecté la fuite les premiers. Ce sont les médias. // Source : Numerama
En revanche, la détection en amont de la compromission a failli. Cela faisait des mois — peut-être même plus d’un an — que ce militaire de la 102e escadre de renseignement de la garde nationale aérienne du Massachusetts cherchait à impressionner les membres de son groupe Discord avec des informations top secret. Un public d’une trentaine d’internautes partageant ses goûts pour les armes à feu, les jeux vidéo et des mèmes racistes.
« Leur anonymat ne tient pas longtemps »
Cette histoire rappelle que les auteurs de ce genre de fuites confidentielles, une fois qu’elles sont dévoilées au public, sont rapidement identifiés. « On ne se cache pas longtemps quand on a sorti des informations aussi sensibles, souligne auprès de Numerama Alexandre Papaemmanuel,
Crédits photos de l'image de une : Les unes des enquêtes // Source : Melvyn Dadure pour Numerama