Hydrocarbures. La guerre des nerfs continue entre Athènes et Ankara

Lundi 10 août, la Turquie a envoyé un navire de recherche sismique, escorté par des bâtiments militaires, au large de l’île grecque de Kastellorizo, pour procéder à des recherches d’hydrocarbures. Colère d’Athènes, qui en appelle à la solidarité de tous ses alliés. La France a promptement témoigné son soutien, salue la presse hellénique.

À chaque instant, la tension monte d’un cran. Depuis lundi 10 août, jour où la Turquie a envoyé son navire de recherche sismique Uruç Reis en mer Egée, au large de l’île de Kastellorizo, escorté par plusieurs bâtiments de guerre, la flotte grecque est toujours en état d’alerte.

Il n’empêche, le navire continue de déployer ses câbles sous-marins dans cette région riche en gisements gaziers. “C’est une réaction à l’accord entre la Grèce et Le Caire autour de la délimitation d’une zone économique exclusive, dans une région où la Turquie veut s’imposer illégalement”, affirme Kathimerini. Le quotidien de droite rappelle l’importance de cette décision et le soutien du président égyptien Al-Sissi à la Grèce.

Le mois dernier, un épisode similaire s’était apaisé avec l’intervention de la chancelière Angela Merkel.

“Le message fort d’Emmanuel Macron”

Athènes a ainsi mobilisé tous ses alliés, en insistant sur l’urgence de la situation. “Nikos Dendias, le ministre grec des Affaires étrangères, se trouve aujourd’hui à Jérusalem, pour rencontrer son homologue et le Premier ministre Benyamin Nétanyahou, au moment même où Israël envoie quatre

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