Les hybrides rechargeables dans le viseur de l'Europe : bientôt la fin de l'omerta ?

Propulsées en haut de l'affiche après l'affaire du Dieselgate qui a éclaté en 2015, les hybrides rechargeables, à quelques exceptions près, sont réservés à des modèles du segment supérieur, car la technologie est plutôt coûteuse de base, tandis qu'elle est difficilement logeable dans de petites voitures.

Une voiture hybride rechargeable peut être un formidable outil de polyvalence à condition d'être bien utilisée. Certaines d'entre elles dépassent largement les 100 km d'autonomie et permettent de faire 90 % des trajets quotidiens sans brûler une goutte d'essence. Le problème, c'est qu'elles ne sont généralement pas utilisées comme telle. Une fois déchargée, le conducteur peut ne pas recharger la batterie et l'utiliser uniquement via le moteur thermique, ce qui a pour conséquence de faire s'envoler les consommations et les émissions de CO2).

L'Europe met son grain de sel

Et pourquoi ne pas jouer le jeu ? Les raisons sont multiples, mais deux en ressortent principalement : il s’agit pour l’essentiel de flottes professionnelles (avec tous les avantages fiscaux que cela implique), tandis que les clients n'ont peut-être pas les moyens de recharger à domicile ou encore de perdre du temps aux bornes de recharge, sans oublier qu'elles sont aujourd'hui prises d'assaut par les voitures électriques, de plus en plus nombreuses.
Les hybrides rechargeables profitent également d'un cycle d'homologation très avantageux. C'est notamment pour cela qu'on voit des Porsche Cayenne PHEV et équipé de gros V8 essence totalement dépourvus de malus écologique malgré une puissance gargantuesque. Dans la vie réelle, une fois la batterie à plat, ce type de véhicule devient encore plus polluant qu'un modèle équivalent en thermique avec un même V8,...Lire la suite sur Autoplus