Huit otages libérés, fin de la trêve

L’information est tombée tôt ce vendredi 1er décembre : l’armée israélienne a déclaré qu’elle reprenait les combats “parce que le Hamas avait violé la trêve”, rapporte The New York Times. Selon Tsahal, l’organisation terroriste “n’a pas tenu ses engagements de relâcher toutes les femmes retenues en otages”, relate Ha’Aretz dans son direct. La date limite de la trêve d’une semaine entre Israël et le Hamas expirait vendredi à 7 heures du matin, heure locale.

Ce vendredi, informe toutefois le quotidien israélien, “le ministère des Affaires étrangères du Qatar affirme que les négociations sont toujours en cours avec les Israéliens et les Palestiniens pour restaurer le cessez-le-feu qui s’est rompu dans la nuit”. Le Hamas annonce déjà un nouveau bilan : quelques heures seulement après la fin de la trêve, 32 Palestiniens ont été tués et plusieurs dizaines d’autres ont été blessés.

En parallèle, les brigades Al-Quds, branche armée du Djihad islamique, affirme avoir attaqué des villes israéliennes ce vendredi matin, informe Al-Jazeera, qui relève des sirènes entendues à Ashkelon.

Nouveaux otages libérés

Jeudi 30 novembre, de nouvelles libérations d’orages avaient pourtant eu lieu. Le 16 octobre, le Hamas avait publié des images de l’otage Mia Schem, enlevée lors de la rave party du 7 octobre, la montrant recevant des soins à un bras.

Jeudi, en fin d’après-midi, la jeune Franco-Israélienne était l’une des deux otages libérées. Ha’Aretz cite les propos de sa tante, racontant que c’est un vétérinaire qui s’est en fait occupé des blessures de sa nièce. “Son cas avait été particulièrement médiatisé, l’émotion en était d’autant plus forte” en France, remarque Le Temps, qui se demande si les Français traitent “Mia Schem et les binationaux victimes du Hamas comme des concitoyens”.

Tard dans la soirée, le Hamas a libéré un groupe de six autres otages après cinquante-cinq jours de captivité. The Jerusalem Post affirme que les membres du Hamas ont brûlé les jambes des enfants en les plaçant devant les pots d’échappement d’une moto pour laisser une marque permettant de les identifier en cas de fuite.

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