Huit morts dans un incendie à Paris

Huit personnes, dont deux enfants, ont trouvé la mort dans un violent incendie qui a ravagé un immeuble d'habitation de la rue Myrha, dans le quartier de la Goutte d'Or du XVIIIe arrondissement de Paris, aux premières heures de la journée de mercredi. /Photo prise le 2 septembre 2015/REUTERS/Charles Platiau

PARIS (Reuters) - Correction du jour au 1er paragraphe. Huit personnes, dont deux enfants, ont trouvé la mort dans un violent incendie qui a ravagé un immeuble d'habitation de la rue Myrha, dans le quartier de la Goutte d'Or du XVIIIe arrondissement de Paris, aux premières heures de la journée de mercredi. La piste criminelle est envisagée pour l'origine du sinistre, qui s'est déclaré vers 04h00 du matin dans la cage d'escalier, les pompiers étant intervenus une première fois dans la nuit dans le même immeuble pour maîtriser un feu de papier. "Les pompiers sont intervenus à deux reprises, c'est un des éléments qui fait que la piste d'un acte de malveillance est explorée", a déclaré Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'Intérieur. L'enquête été confiée à la brigade criminelle de la préfecture de police de Paris, a-t-il dit. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, qui s'est rendu sur place, a fait état d'un bilan de huit morts et quatre blessés, "qui sont en urgence relative". Le porte-parole des pompiers, Gabriel Plus, a indiqué que le sinistre s'était déclaré dans la cage d'escalier et avait touché "tous les niveaux", du rez-de-chaussée jusqu'au 5e étage. Un habitant du quartier interrogé par les radios et télévisions a indiqué que deux des victimes s'étaient défenestrées pour échapper aux flammes. Présente elle aussi sur place, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a précisé que l'immeuble était une propriété privée dans un quartier qui compte beaucoup de logements sociaux et où la ville a engagé de longue date des chantiers de rénovation. Il "n'était pas considéré comme insalubre ou traité comme tel", a-t-elle dit. (Clotaire Achi, Yann Le Guernigou, édité par Jean-Stéphane Brosse)