HugoDécrypte, journaliste “le plus populaire de France”
Journaliste pour certains, youtubeur pour d’autres, Hugo Travers, alias HugoDécrypte, se place volontiers dans la seconde catégorie. “Ce qui est très spécial, c’est que j’ai vraiment commencé comme un youtubeur. Je me considère vraiment comme un youtubeur”, confie-t-il à CNN.
Ses “Actus du jour” et autres contenus partagés sur ses réseaux sociaux, qui cumulent 14 millions d’abonnés, totalisent “200 millions de vues par mois sur TikTok et 35 millions de plus sur YouTube”, relève la chaîne américaine.
Sa cible ? “La génération Z.” Avec des contenus en accès libre, diffusés uniquement sur les réseaux sociaux, HugoDécrypte touche surtout les 15-34 ans.
Suivant les aspirations de son public, il s’est logiquement “lancé sur TikTok plus tôt que la plupart des médias français”, explique-t-il au site de CNN.
“Hugo Travers ne se considère peut-être pas comme un journaliste, mais il est malgré tout le plus populaire d’entre eux en France”, lance la chaîne américaine.
Ce statut et ses audiences attirent de nombreuses personnalités politiques.
Jusqu’au président de la République, Emmanuel Macron, qui lui a accordé une interview en septembre 2023, avec l’espoir de “toucher un public plus jeune”.
HugoDécrypte avait déjà vu passer la quasi-totalité des candidats lors de la campagne pour l’élection présidentielle de 2022.
La chaîne d’HugoDécrypte constitue également “une escale appréciée” par les artistes et les auteurs en pleine tournée promotionnelle, comme en témoigne le récent passage des acteurs américains Zendaya et Timothée Chalamet.
Le secret du succès du Franco-Britannique de 26 ans ? La personnification du traitement de l’information et le fait de “donner au jeune public français un moyen rapide et digeste de comprendre l’actualité”, explique la chaîne américaine.
Mais aussi le fait d’aborder des thèmes chers à son auditoire. “Les questions de santé mentale sont souvent le premier sujet abordé, de même que les conflits qui se trouvent moins souvent sous les projecteurs des médias, par exemple ceux du Soudan ou de la République démocratique du Congo.”
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