En seulement cinq ans, Huawei a réussi à faire ce que personne n’imaginait
C’est ce qu’on appelle un retour en force. Abattu en plein envol par les États-Unis de Donald Trump, qui l’ont inscrit sur liste noire commerciale en 2019, Huawei n’a pas seulement perdu son accès aux services Google et aux marchés européens. Le géant chinois n’a plus le droit de travailler avec des fondeurs comme TSMC, ce qui le prive de toutes les dernières technologies en matière de puces. Son business s’est effondré pendant plusieurs années, jusqu’à un incroyable retour en septembre 2023. Il est aujourd’hui proche de la première place dans le classement des meilleurs vendeurs de smartphones en Chine, avec une progression annuelle de 110 %.
En septembre 2023, Huawei avait dévoilé le Mate 60, son premier smartphone 5G depuis plusieurs années. La particularité de ce smartphone est qu’il utilise une puce conçue par un fondeur chinois, SMIC, avec des technologies pas si éloignées de ce que font les autres marques.
Huawei Pura 70 : une évolution légère de la puce chinoise
Gravée en 7 nanomètres, la puce Kirin 9000s de Huawei a tout d’un exploit. De nombreux commentateurs pensaient cette technologie inaccessible de la Chine, même si certains experts relativisent aujourd’hui cette performance. Huawei et SMIC, son partenaire, n’ont toujours pas accès aux machines dernier cri et ne pourront pas graver en 5 nm, en 3 nm ou, un jour, en 1,6 nm, comme le reste de l’industrie.
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Puce gravée en 7 nm : entre fantasmes et réalités,
Crédits photos de l'image de une : Le Huawei Pura 70 devant un drapeau chinois. // Source : Numerama