Huîtres contaminées au norovirus : comment la filière se relève-t-elle de la crise ?

L’hiver dernier a été de tous les tourments pour les ostréiculteurs. Après une explosion des cas de gastro-entérite liée à la présence d’un norovirus, les huîtres du Bassin d’Arcachon (Gironde) ainsi qu’une partie de celles du Calvados et de la Manche ont été interdites à la vente de fin décembre à mi-janvier. Quand on sait que la période de Noël et du Nouvel an concentre à elle seule 50% du chiffre d’affaires, le coup a été redoutable pour la filière.

Pourtant, seules 10 zones ont été touchées par cette interdiction. «Mais l’effet de médiatisation a conduit à l’arrêt complet des ventes partout en France et sur l’ensemble de la filière. On a tous trinqué alors qu’Arcachon ne représente que 8% de la consommation totale d’huîtres à Noël», déplore Philippe Le Gal, président du Comité national de la conchyliculture (CNC) et ostréiculteur dans le Morbihan. Il suffit hélas de quelques huîtres contaminées pour détruire la confiance du consommateur. Les pertes sont estimées à 7 millions d’euros uniquement pour le Bassin d’Arcachon, et potentiellement entre 21 et 28 millions d’euros au niveau national, selon les estimations du CNC. Une crise qui s’ajoute à un contexte déjà difficile, marqué par une baisse de ventes de 10% en volume en 2023 par rapport à 2022.

Selon Philippe Le Gal, le virus vient d’une mauvaise gestion des eaux usées. «Les stations d’épuration ne sont pas bien dimensionnées», la moindre saturation du réseau d’eaux pluviales provoque le débordement des eaux usées dans le (...)

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