Un homme qui menaçait de tuer des policiers dans plusieurs villes interpellé et interné en psychiatrie

 (Photo d'illustration) - AFP
(Photo d'illustration) - AFP

Un homme suspecté d'avoir passé plusieurs appels menaçants à des commissariats de différentes villes de France, a été interpellé vendredi dernier à Perpignan, a appris BFMTV.

Il disait vouloir tuer des policiers à la kalachnikov

Entre le 22 et le 23 septembre, un homme se revendiquant de Daesh a appelé plusieurs commissariats français et déclaré vouloir tuer des policiers avec une kalachnikov. Le 22 septembre, plusieurs appels étaient ainsi passés au commissariat de Marseille, l'interlocuteur disant vouloir commettre un attentat dans le 15e arrondissement de Marseille. Le même jour, plusieurs appels étaient passés au commissariat de Lyon avec des propos similaires.

Le lendemain, ce sont plusieurs commissariats de Lille et les services du métro qui enregistraient le même type d'appel. Cette fois, l'individu au bout du fil se présentait comme radicalisé et disait avoir reçu l'ordre de tuer tous les policiers. Les commissariats de Strasbourg et Narbonne ont également été ciblés. Cette fois l'homme au téléphone affirmait être porteur d'un gilet explosif.

À chaque fois, l'appel a été géolocalisé à Perpignan, ce qui a précipité l'interpellation de l'individu rue de Collioure le 24 septembre. Il était porteur du téléphone utilisé pour passer les appels malveillants.

Interné en hôpital psychiatrique

Placé en garde à vue, Frédéric H., 30 ans, a reconnu les faits et a expliqué s'être rendu en Syrie entre janvier et mars 2020. Il dit aussi avoir fait plusieurs séjours en hôpital psychiatrique. L'expertise psychiatrique ordonnée par le parquet a conclu à son inaccessibilité à une sanction pénale. L'individu a depuis été interné.

Frédéric H. était déjà connu des services de police pour des faits similaires (son nom étant inscrit au traitement d'antécédents judiciaires). L'individu était également connu du renseignement territorial pour comportements instables à potentialité violente.

Selon nos informations, la menace terroriste émanant d'individus déséquilibrés et psychologiquement fragiles inquiète particulièrement les services de renseignement.

Article original publié sur BFMTV.com