Homejacking (OCS Pulp) – Marie Dompnier : “A la fin du tournage, nous étions essorés psychiquement !"

Vous avez tous les deux tourné dans Les Témoins d’Hervé Hadmar…

Marie Dompnier : Quand il m’a proposé de jouer Isabelle, j’étais très heureuse de le retrouver car j’adore travailler avec lui. Et c’était aussi formidable de retrouver Yannick et d’avoir ce compagnonnage qui dure dans le temps.

Yannick Choirat : On partait en confiance !

Quel réalisateur est Hervé Hadmar ?

Marie : Il est fou, malade…. Vous avez vu la série non ? (Rires) Homejacking est un des premiers projets qu’il n’écrit pas. Mais ce projet portait quand même une grande partie de ses obsessions.

Yannick : Hervé a très vite une vision des choses ce qui fait qu’il nous laisse beaucoup de liberté. C’est très agréable de travailler avec lui de cette manière. On invente, on réinvente, on peut changer le texte… Même les auteurs se sont prêtés au jeu et on les en remercie.

Dans Les Témoins, vous séquestriez le personnage de Marie. Là, vous ne l’épargnez pas non plus Yannick…

Yannick : Je n’arrête pas ! (rires)

Marie : Il n’y a qu’avec des personnes que l’on aime beaucoup que l’on peut jouer ces choses dures comme ça…

Comment avez-vous préparé les scènes dures psychologiquement et physiquement ?

Marie : Avec Yannick, nous travaillons de la même façon. Nous avons beaucoup parlé de tout ça avec lui, Hervé et les scénaristes pour se mettre d’accord sur ce que voulaient dire les scènes violentes, comment on allait les filmer et les jouer, où allait être mis le curseur… Tout ça permet, le jour du tournage, de tourner ces scènes en étant heureux car on travaille en confiance.

Yannick : On cherche effectivement tous ensemble dans la même direction pour que la vérité de la série et les points les plus importants soient essentialisés dans le jeu et les séquences.

Vous avez tourné la plupart de vos scènes dans cette belle maison d’architecte en pleine forêt. Avoir fait du théâtre ça aide pour jouer dans un lieu clos ?

Yannick : J’ai l’impression que oui, surtout lorsqu’on tourne certaines scènes en plan-séquence. On se retrouve dans des espaces très vastes sans savoir, parfois, où se mettre. Le théâtre nous permet de savoir quoi proposer physiquement dans l’espace. Et Hervé place ensuite sa caméra pour aller chercher ce que l’on a essayé de traduire.

Marie : Avec Yannick, nous avons beaucoup trava...

Lire la suite sur Télé 7 Jours

A lire aussi