Hollande à Rocard : «C’est l’ami qui distingue l’homme»

Michel Rocard à l'Elysée le 10 septembre.

L'ancien Premier ministre a été décoré de la grand-croix de la Légion d’honneur ce vendredi à l'Elysée.

Ce vendredi, 18 heures : on se pointe à l’Elysée. Dans la salle des fêtes, du beau monde. Des anciens et actuels ministres. On peut citer Manuel Valls, Lionel Jospin, Daniel Vaillant, Jean-Louis Borloo ou Emmanuel Macron. Mais la lumière est ailleurs. Ce soir, c’est Michel Rocard la star : il reçoit la grand-croix de la Légion d’honneur.

François Hollande arrive avec 20 minutes de retard. Il se place derrière le pupitre. A sa droite, Michel Rocard est installé sur une petite chaise. Les mots sont doux, les 200 invités silencieux et Jean-Louis Borloo debout au fond de la salle. «C’est l’ami qui distingue l’homme», lâche le président à l’homme qui «rénové la gauche». Au fil du temps, François Hollande retrace le parcours de Michel Rocard. Ses débuts en politique, son opposition à la guerre d’Algérie, son combat face à Mitterrand et son bilan à Matignon. Michel Rocard quitté le poste de Premier ministre le 15 mai 1991. François Hollande, sourire en coin : «Vous avez quitté Matignon avec une popularité que beaucoup pourraient vous envier aujourd’hui.»

Puis, Hollande décore Michel Rocard. Les invités se lèvent, applaudissent. Longuement. L’ancien Premier ministre, ému, prend la parole. Entre-temps, Patrick Bruel (oui le chanteur) s’installe discrètement au milieu des invités. Michel Rocard retrace son histoire, avec ses mots, durant plus de 30 minutes. Debout, à sa gauche, François Hollande se marre. A la fin de son discours, sa femme, ses enfants, ses petits-enfants montent sur la petite estrade, près de lui. Le moment photo.

Après les mots, c’est l’heure des petits fours. La moyenne d’âge des invités est élevée. Donc les souvenirs et les querelles nombreux au milieu de ce monde qui se côtoie depuis des années. On aurait aimé vous décrire le reste de la soirée. Les vrais et les faux sourires. Mais non. Le rideau s’est refermé. On garde tout de même en image le (...)

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