Hollande et Trudeau appellent à mettre en œuvre l'accord de libre-échange UE Canada

Francois Hollande et le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, en marge du G7, ce jeudi.

En marge du G7, le président français et le Premier ministre canadien canadien ont défendu le Ceta, ce traité de libre-échange entre l'UE et le Canada, pourtant proche du Tafta rejeté par l'Elysée.

Pas facile de suivre la pensée de François Hollande en matière de commerce international. Jeudi, en marge du G7 d’Ise-Shima, au Japon, le chef de l’Etat français a fermement soutenu le Ceta (Comprehensive Economic and Trade Agreement), le traité de libre-échange conclu entre l’Union européenne et le Canada qui doit être ratifié d’ici la fin de l’année par les Parlements européen, nationaux et régionaux des 28 Etats membres de l’UE. «Il y a maintenant plusieurs mois, l’accord a été signé. Il doit être mis en œuvre, c’est l’intérêt de tous», a-t-il plaidé lors d’une conférence de presse avec Justin Trudeau, le Premier ministre canadien : «La France a posé des conditions [qui] ont été respectées.»

Un soutien curieux, alors même que François Hollande a semblé, le 3 mai, à l’occasion d’un discours prononcé lors du 80e anniversaire du Front populaire, prendre ses distances avec le Tafta, le frère jumeau du Ceta en cours de négociation avec les Etats-Unis, faisant enfin écho aux inquiétudes de la société civile. «La France, à ce stade» des négociations dit «non» : «Nous ne sommes pas pour le libre-échange sans règle, a-t-il martelé. Jamais nous n’accepterons la mise en cause des principes essentiels pour notre agriculture, notre culture, pour la réciprocité pour l’accès aux marchés publics.» Son secrétaire d’Etat au commerce extérieur, Matthias Fekl, a même fait savoir, quelques heures avant les propos présidentiels, que l’arrêt des négociations sur le traité de libre-échange transatlantique était «l’option la plus probable» : «Je dénonce depuis un an l’attitude» des Etats-Unis : «Nous voulons de la réciprocité. L’Europe propose beaucoup et elle reçoit très peu en échange. Ce n’est pas acceptable.»

«Le Ceta, c’est le cheval de Troie du Tafta»

Or, si le Ceta est ratifié, la (...)

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