Hollande: «Ceux qui sont tombés le 13 novembre étaient la France, toute la France»

François Hollande aux Invalides lors de l'hommage aux victimes des attentats du 13 novembre.

Le président de la République a surtout insisté sur l’apaisement, la confiance et la tolérance lors de l’hommage national aux victimes des attentats du 13 novembre.

Il fallait parler à chacun et s’adresser au monde. François Hollande a trouvé les mots vendredi lors de l’hommage national aux victimes des attentats du 13 novembre. Face aux familles et aux blessés, même si son discours d’un quart d’heure a eu quelques accents martiaux, le chef de l’Etat. Sur l’unité du pays, à défaut de celles des forces politiques, qui devait prévaloir après les attaques terroristes. «La liberté ne demande pas à être vengée, elle demande à être servie, insiste-t-il dans la cour des Invalides où près de 2000 personnes se sont massées, enveloppées dans des plaids noirs et blancs pour résister au froid glacial. Ceux qui sont tombés le 13 novembre incarnaient nos valeurs. Notre devoir est plus que jamais de les faire vivre. Nous ne céderons ni à la peur ni à la haine. Et si la colère nous saisit nous la mettrons au service de notre détermination.»

En premier garant de l’union nationale, il appelle de nouveau au respect de l’autre. «Que veulent les terroristes? Nous diviser, nous opposer, nous jeter les uns contre les autres: je vous l’assure, ils échoueront», promet-il, tout en jurant aussi «d’anéantir» l’organisation de l’Etat islamique qui a revendiqué les attentats mais qu’il ne cite jamais comme telle. Pour lui, les attaques du 13 novembre sont «un acte de guerre organisé de loin et froidement exécuté» commis par une «horde d’assassins […] au nom d’une cause folle et d’un dieu trahi». Les terroristes «ont le culte de la mort mais nous nous avons l’amour, l’amour de la de la vie […] Ils voulaient ensevelir cette joie dans le fracas de leurs bombes.Nous, nous multiplierons les chansons», assure encore Hollande après deux hommages en musique. Les trois chanteuses Yael Naim, Camélia Jordana et Nolwenn Leroy ont interprété «Quand on a que l’amour» de Jacques Brel et la soprano Nathalie (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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