Hollande à Verdun : «Aimons notre patrie mais protégeons notre maison commune»

Angela Merkel et François Hollande à la nécropole de Douaumont, dimanche, pour le centenaire de la bataille de Verdun.

En compagnie de la chancelière Merkel, le président français a beaucoup parlé de l'Europe, qui doit redevenir un projet.

Gare de l’Est, 10h30. Comment trouver le TGV spécial «Verdun 2016» ? Il suffit de suivre les képis, les médaillés, les chics diplomates et les drapeaux. Pendant que le gratin d’invités voyage dans la rame affrétée par l’Elysée, François Hollande accueille Angela Merkel au cimetière allemand de Consenvoye, première étape, sous une pluie battante, de la cérémonie du centenaire de la bataille de Verdun, qui a duré trois cents jours et fait 300 000 morts français et allemands. «Le climat n’est pas de la partie, mais il est conforme à la tradition que nous avons instaurée», glissera, plein de malice, le président Hollande à André Dormois, maire de Consenvoye, au moment de recevoir un fac-similé du document signé en 1984 par François Mitterrand et Helmut Kohl.

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En gare de Meuse-voie sacrée, tout ce beau monde a dégainé les parapluies pour rejoindre les cars qui serpentent escortés par des gendarmes à moto dans la campagne aussi verdoyante qu’humide. La ville de Verdun est bouclée. Quelques habitants sortent sur leur porche pour saluer les autocars. Des ballons tricolores ornent parfois les arbustes. Les 16 000 croix blanches de la nécropole de Douaumont se détachent du gazon. Une foule se presse autour de l’ossuaire. D’imposants barnums ont été installés, formant une petite ville éphémère pour 10 000 personnes, dont 4 000 invités. On y croise des corps de l’armée, certains ont des casques à plumes, d’autres des bérets à pompon ou à écusson. Cinquante nuances d’uniformes sous un ciel menaçant. Puis il y a tous les civils, à dominante cheveux gris. Joëlle vit à 25 km de là. Les cérémonies, «ça fait partie de notre vie», dit-elle. «2014 on a fait la déclaration de la guerre, 2015 l’invasion, 2016 les combats battaient leur plein, on attend encore 2017 et 2018», énumère son amie Andrée. Cet été, (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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