Avec “Hit Me Hard and Soft”, Billie Eilish au firmament de la pop américaine

Pour son troisième album, très attendu, Billie Eilish s’est emparée de l’obsession éternelle de la musique, l’amour. Après deux premiers opus déjà encensés par les critiques, la chanteuse américaine consolide un peu plus son statut de génie de la pop américaine. Avec la sortie ce vendredi 17 mai de Hit Me Hard and Soft, “Eilish, au talent prodigieux, se débat avec son premier grand amour et tout ce qui va avec”, résume The Daily Telegraph, enthousiaste comme l’ensemble des critiques anglo-saxons.

Ce disque, “qui équivaut en quelque sorte à un passage à l’âge adulte artistique, devrait se tailler une belle place parmi les plus grands albums de rupture de tous les temps”, s’extasie le journal britannique. À 22 ans, l’Américaine livre un “portrait de la personne qu’elle est aujourd’hui et de celle qu’elle pourrait devenir”.

À nul autre pareil

Se retrouver, après une accession à la célébrité si fulgurante et précoce, est l’ambition déclarée de l’artiste, rappelle le site spécialisé britannique NME, qui salue un opus “sans conteste plus brillant en matière de son et plus sûr au niveau de l’interprétation” que les précédents, mais toujours teinté d’un même spleen vaporeux.

Hit Me Hard and Soft est à nul autre pareil. C’est le portrait d’un talent singulier qui entre dans l’âge adulte et découvre son identité queer, en faisant l’expérience des émois intenses et du cataclysme provoqué (parfois) par la poursuite d’une passion ou par le fait de tomber amoureux. En essayant d’écrire un album pour elle-même, elle a fait quelque chose qui va trouver un écho plus fort que tout ce qu’elle avait réalisé jusqu’à présent”, précise le site.

Avec des paroles explorant la “confiance en soi et l’introspection”, Hit Me Hard and Soft brille par “son acharnement. Même si, pour la première fois, son album ne comporte que dix titres, ceux-ci s’inscrivent dans la même lignée expérimentale et ludique que ses œuvres précédentes.”

Pour The Guardian, Billie Eilish démontre qu’elle est “toujours la grande exception de la pop américaine”, avec des morceaux de début “épurés, avec une ambiance plus ensoleillée que crépusculaire, grâce à l’accompagnement à la guitare acoustique doucement grattée ou en fingerpicking”.

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