«Historia» et «La Recherche» vont sortir de leur drôle de redressement judiciaire

Claude Perdriel, en novembre 2015.

Sophia Publications qui a procédé à un sévère plan social, est convoqué le 11 mai par le tribunal de commerce de Paris pour l'arrêt du plan de continuation. Ce dernier avait été déclenché en janvier 2015, quelques semaines seulement après l'entrée de Claude Perdriel, le fondateur de «l'Obs», au capital.

On n’aurait donné pas cher de sa peau il y a un an. Placé en redressement judiciaire le 28 janvier 2015, le groupe de presse Sophia Publications, éditeur de quatre titres anciens et réputés (Historia, l’Histoire, la Recherche et le Magazine littéraire), devrait normalement en sortir dans les semaines qui viennent. «Il y a 99 chances sur 100 que cela arrive», assure à Libération le directeur éditorial, Maurice Szafran, ex-patron de Marianne. Les dirigeants de Sophia sont convoqués le 11 mai par un juge du tribunal de commerce de Paris à une audience visant à acter «l’arrêt du plan de continuation».

Les actionnaires, parmi lesquels on trouve Thierry Verret (gérant de Babylones Finances, qui administre notamment le Phare de Ré et le Littoral) et Claude Perdriel (fondateur de l'Obs et propriétaire de Challenges et Sciences & Avenir), ont déposé au tribunal un plan de sortie qui prévoit un budget prévisionnel sur les six prochaines années en autofinancement, sans augmentation de capital. Après avoir perdu un million d’euros en 2014 pour un chiffre d’affaires de 18 millions, le groupe est repassé dans le vert l’an dernier.

Pas de miracle

Vu la crise que vit le secteur de la presse, il n’y a pas eu de miracle. Ce n’est pas l’embellie des revenus qui a permis ce retournement, mais le fait de couper sévèrement dans les coûts. Vingt-quatre postes ont été supprimés, sur près d’une centaine de personnes. «Nous avons réduit la masse salariale en touchant très peu les rédactions», explique Szafran. Ce sont les fonctions de support (administration, informatique, etc.) qui ont été le plus affectées par le «plan de sauvegarde de l’emploi». Pour ces métiers, le (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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