Hillary Clinton veut «en finir» avec les morts par armes à feu aux Etats-Unis

Hillary Clinton lors d'un discours à l'université de Columbia le 29 avril 2015

Hillary Clinton a dit vendredi vouloir «en finir avec la violence par armes à feu» après le meurtre de deux journalistes en direct, assurant que «quelque chose va très mal» aux Etats-Unis.

Hillary Clinton a dit vendredi vouloir «en finir avec la violence par armes à feu» après le meurtre de deux journalistes en direct, assurant que «quelque chose va très mal» aux Etats-Unis, détenteurs du record d’homicides par balle par habitant des pays développés.

«Personne ne se lève pour dire ce que nous savons tous: nous devons en finir avec la violence par armes à feu qui afflige nos habitants», a déclaré la candidate démocrate à la Maison Blanche lors d’une réunion du Comité national de son parti. «Après les terribles évènements de mercredi, lorsque deux journalistes ont été tués en direct à la télévision, et qu’un policier a été tué en Louisiane en plus de beaucoup d’autres (qui meurent) chaque jour dans un carnage dont on ne parle presque pas aujourd’hui dans notre pays, je ne sais pas comment quelqu’un pourrait ne pas conclure que quelque chose va très mal», a-t-elle ajouté. Sous des applaudissements nourris, l’ancienne secrétaire d’Etat a fustigé l’absence d’initiative de la part des républicains pour réduire le nombre d’homicides par armes à feu.

«Je suis convaincue que nous pouvons mettre en place des réformes de bon sens sur les armes afin d’empêcher ceux qui ne devraient pas en avoir d’en obtenir -les personnes coupables de violences domestiques, celles qui sont violemment instables- tout en respectant les droits des propriétaires raisonnables d’armes», a-t-elle ajouté. «Je sais que c’est difficile politiquement. Je sais que certains préfèreraient baisser les bras face à l’ampleur de la tâche ou abandonner la bataille. Mais pas moi», a lancé Hillary Clinton. «Je ne vais pas rester sans rien faire pendant que d’autres meurent encore à travers les Etats-Unis».

Le président démocrate Barack Obama avait tenté de pousser vers un durcissement de la législation après le (...)

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