Hier soir à Paris… Bernard Lavilliers

Fin octobre, Bernard Lavilliers créait la surprise en laissant croire aux spectateurs de ses concerts à l’Olympia qu’il s’agissait là de sa dernière tournée. En émoi, les fans ont du chanteur ont donc pris d’assaut la billetterie de ce Zénith parisien, ultime concert de la tournée montée autour de « Sous un soleil énorme» dernier album en date du patron. Le Stéphanois a toujours préféré les salles intimes aux Zénith qui se ressemblent tous.

Mais à 76 ans, Nanard est une icône aimée d’un public fidèle qui lui pardonne tout, même quand il attaque avec véhémence les anti-vax. Ce sont donc 5000 personnes qui l’attendent sagement ce samedi 7 janvier. Et quand les lumières s’éteignent peu avant 21h, les fans se ruent vers le devant de la scène, empêchant la plupart des spectateurs assis dans la fosse de voir le concert. Mais peu importe. Pantalon de cuir, veste de marin, Bernard déboule au milieu de six musiciens, avec «Les portenos sont fatigués» chanson composée à Buenos Aires, racontant le désarroi d’une population maltraitée.

D’emblée, le groupe se montre au top. On sent que le Boys Band de Bernard a passé de longs mois sur les routes et sait exactement comment taper juste et fort. Lavilliers prend ses marques rapidement, n’hésitant pas à poser une cuisse sur le tabouret mis à sa disposition. Voix immense, impeccable, sublimée par un son à la qualité impressionnante. Lavilliers est un cador et un musicien : il possède l’oreille et sait combien la musicalité de son spectac...


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