Le Hezbollah revendique une première attaque de drones contre Israël

Vingt-quatre heures avant le discours attendu du secrétaire général du Hezbollah, la tension s’est intensifiée à la frontière libano-israélienne, le parti chiite pro-Iran ayant mené une première attaque au drone, suivie de représailles israéliennes, rapporte la presse libanaise.

L’attaque du Hezbollah visait une position israélienne dans les fermes contestées de Chebaa, à l’aide de deux drones “remplis d’une grande quantité d’explosifs” et “ont atteint leur cible”, indique L’Orient-Le Jour, citant un communiqué du parti.

COURRIER INTERNATIONAL (D’APRES OPENSTREETMAP ET CONTRIBUTEURS)
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C’est la première fois que le Hezbollah mène une attaque au drone contre Israël depuis le début du conflit, le 7 octobre, alors que les craintes d’une extension de la guerre et d’un embrasement régional restent vives.

“Quatre roquettes du Hezbollah ont également visé une position côtière israélienne à Ras Al-Naqoura”, ajoute le quotidien francophone libanais.

L’armée israélienne n’a pas tardé à répliquer, bombardant plusieurs villages frontaliers au Liban-Sud, tandis que des avions ont sillonné le ciel libanais jusque dans le nord du pays.

Plusieurs écoles de la région ont décidé de fermer leurs portes vendredi “par précaution”, rapporte encore L’Orient-Le Jour.

Vers l’“unité des fronts” ?

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, doit tenir ce vendredi 3 novembre un discours très attendu au Liban et dans la région, le premier depuis les attaques du Hamas, le 7 octobre, et l’offensive israélienne dans la bande de Gaza.

Soutenu militairement et financièrement par l’Iran, le Hezbollah s’est déjà livré à une guerre contre Israël en 2006. Il est proche du Hamas, tout comme du groupe rebelle yéménite des houthistes, soutenu également par Téhéran, et qui appelle à l’“unité des fronts”.

Depuis le 7 octobre, plusieurs échanges de tirs ont eu lieu entre le Hezbollah et Tsahal, sans pour autant dégénérer en guerre ouverte.

Mais Israël se prépare à cette éventualité, plusieurs villages du Nord ayant déjà été évacués au cours des trois dernières semaines, et des troupes massées à la frontière.

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