Heure d’été : mais au fait, pourquoi on continue de changer d’heure ?

C’est la martingale, sitôt le printemps revenu : le changement d’heure aura lieu dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 mars. A 2 heures, il sera alors 3 heures, comme le rappelle BFM TV. Mais ce changement d’heure fait, depuis de nombreuses années, l’objet de maintes critiques. En France, et en Europe, il n’a cependant jamais été supprimé. Qu’est-ce qui peut bien pousser à conserver cette tradition, dont les bénéfices sont largement contestés ?

L’une des raisons majeures, c’est la crise sanitaire. En mars 2019, le Parlement européen adopte un projet de directive. Celui-ci prévoit la suppression du changement d’heure saisonnier à partir de 2021. Chaque Etat membre devait alors choisir : rester à l’heure d’hiver, ou à l’heure d’été. Mais arrive alors la Covid-19, et le texte, arrivé dans les mains du Conseil européen, sera remisé avec le chamboulement du calendrier européen et renvoyé aux calendes grecques. En outre les différents événements politiques (guerre en Ukraine, flambée des prix de l’énergie) n’ont pas aidé à le remettre au goût du jour.

S’il est tant critiqué, c’est d’abord pour une supposée perte de pertinence. Introduit en France en 1975, il avait pour but de réaliser des économies d’énergie après le choc pétrolier de 1973-1974, avec comme conséquence l’envolée des prix du pétrole. Il était alors question d’économiser l’électricité produite au fioul grâce à une heure d'ensoleillement supplémentaire. Provisoire, cette mesure avait fini par se pérenniser, mais elle (...)

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