Hawaii, Niger, Équateur : les informations de la nuit

Les incendies à Hawaii ont fait au moins 93 morts. L’incendie qui a ravagé cette semaine la ville de Lahaina sur l’île de Maui, dans l’archipel de Hawaii, a fait au moins 93 morts, selon le dernier bilan. C’est le feu “le plus meurtrier aux États-Unis depuis plus d’un siècle” et les autorités ont averti que “le bilan allait probablement s’alourdir sensiblement”, alors que seuls 3 % des décombres ont été fouillés, selon le Honolulu Star Advertiser. D’après les estimations de l’agence fédérale chargée de la réponse aux catastrophes naturelles (Fema), 2 207 édifices – à 86 % résidentiels – ont été détruits ou endommagés par les flammes, le coût de la reconstruction étant estimé à 6 milliards de dollars. Selon la police, les dépouilles retrouvées jusqu’à présent sont principalement celles de personnes piégées dans leur voiture. “Des témoins ont rapporté avoir vu de nombreuses victimes des incendies dans leurs véhicules et dans les rues, paniquées alors qu’elles tentaient de fuir les flammes et la chaleur intense”, écrit le quotidien hawaïen. Les autorités sont vivement critiquées pour leur gestion de la crise, notamment les déficiences criantes dans les systèmes d’alerte.

Niger : la junte veut poursuivre Bazoum pour “haute trahison”. La junte militaire au pouvoir au Niger a annoncé dimanche qu’elle comptait poursuivre le président Mohamed Bazoum, renversé par le coup d’État du 26 juillet, pour “haute trahison” et “atteinte à la sûreté” du pays. Les putschistes reprochent notamment à M. Bazoum des “échanges” avec des “chefs d’État étrangers” et des “responsables d’organisations internationales”. Le président déchu est retenu par la junte dans le palais présidentiel depuis le coup d’État, et la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a réclamé sa libération et le retour à l’ordre constitutionnel, sous peine d’usage de la force. Quelques heures à peine avant cette annonce, une délégation de médiation de chefs religieux nigérians, qui a rencontré la junte ce week-end, avait assuré que le chef des putschistes, le général Abdourahamane Tchiani, était disposé à “explorer la diplomatie et la paix pour résoudre la crise”, rapporte Al-Jazeera. Les militaires, qui ont refusé toute médiation internationale depuis le coup d’État, n’ont fait aucun commentaire sur cette réunion.

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