Haute couture. Durag et mode inclusive, la chanteuse Rihanna se rebelle

Rihanna est une artiste qui s’engage. Fin mars, elle a fait don de 5 millions de dollars via sa fondation, la Clara Lionel Foundation, pour aider à enrayer l’épidémie de Covid-19. Mais avant même l’irruption du virus, elle préparait déjà cette couverture inédite pour Vogue UK.

Encore une fois, Rihanna a réussi l’impensable. En pleine crise sanitaire mondiale, elle parvient à nous distraire, à nous divertir, à nous inspirer. En une de l’édition de mai 2020 de Vogue UK, elle nous rappelle que la situation n’est pas désespérée. Ce numéro a été “élaboré avant la pandémie qui a mis à l’arrêt la planète entière, ou presque” précise sur Twitter Edward Enninful, le rédacteur en chef de la revue, de son appartement de Londres où il est confiné. Mais, en ces temps difficiles, “c’est pour moi une joie d’annoncer que l’inimitable @BadgalRiri fait notre une”, ajoute-t-il.

En titre ? “Rebelle ! Rihanna bouscule les règles.” À commencer par celles du magazine. Car la star de la pop ne s’est pas contentée d’apparaître sur la double couverture de Vogue, elle y est photographiée coiffée d’un durag (ce foulard porté à l’origine par les esclaves pour tenir leurs cheveux, devenu emblématique de la culture africaine-méricaine, et du rap en particulier). En plus de cent ans de publication, c’est une première. Enninful avoue qu’il n’aurait jamais imaginé voir un jour un durag en couverture de Vogue :

Malgré la place de choix qu’occupe dans la culture populaire ce symbole puissant de la condition noire (de son instinct de survie, de sa résistance, de

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