Dans le Haut-Rhin, un adolescent soupçonné de préparer un attentat arrêté

La DGSI a procédé à l’arrestation d’un adolescent de 14 ans, soupçonné de préparer un attentat. Il est accusé d’avoir adhéré aux thèses de l’Etat islamique.
La DGSI a procédé à l’arrestation d’un adolescent de 14 ans, soupçonné de préparer un attentat. Il est accusé d’avoir adhéré aux thèses de l’Etat islamique.

TERRORISME - Il a tout juste 14 ans mais est déjà accusé de terrorisme. Un adolescent, soupçonné d’être acquis aux thèses du groupe État islamique et de préparer « une action violente », a été interpellé ce mardi 4 avril dans le Haut-Rhin. Les enquêteurs de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) l’ont interpellé à son domicile de Rosenau, une commune de 2 400 habitants, tôt dans la matinée.

« Dans le cadre de son travail de renseignement », la DGSI avait « détecté » le profil de ce mineur de moins de 15 ans, « manifestement acquis aux thèses de l’État islamique », a-t-on ajouté de même source, confirmant une information du journal L’Alsace et du Parisien.

« Il était déterminé à fabriquer des explosifs », a-t-on poursuivi, en soulignant que les perquisitions toujours en cours avaient d’ores et déjà démontré qu’il en avait confectionnés. « Les investigations devront désormais établir s’il existait un projet d’action associé et à quel stade il en était », a-t-on complété.

Une famille « sans histoires » de « quatre enfants »

Les enquêteurs sont intervenus dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte par le Parquet national antiterroriste (PNAT) pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle », selon Le Parisien.

C’est une famille « sans histoires » de « quatre enfants » issus d’une précédente union de la mère et dont « au moins trois sont mineurs », a déclaré à l’AFP le maire de Rosenau, Thierry Litzler. Elle ne « faisait pas parler d’elle, il n’y avait rien de particulier », a encore indiqué l’élu. La mère, « catholique », avait épousé en décembre 2021 un homme d’origine kosovare, a-t-il ajouté.

Il n’y a eu « aucune information ou aucun élément qui soit remonté jusqu’à nous et aurait nécessité un signalement », a ajouté l’élu, qui dit avoir « découvert » l’interpellation du mineur « à travers les médias locaux (…) On est surpris », a encore déclaré Thierry Litzler.

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