Haut-Karabakh: quels obstacles à une paix entre l'Azerbaïdjan et l’Arménie?

La paix est-elle possible entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie ? Sept mois après la reprise totale de contrôle de la région sécessionniste du Haut-Karabakh, la tension demeure sur le terrain, des incidents armés éclatant parfois. Mais Bakou et Erevan envoient aussi des signaux plus pacifiques, étant « plus près que jamais » d’un accord, avait annoncé le président azerbaïdjanais mardi 23 avril, notamment grâce aux avancées sur la délimitation des frontières.

De notre correspondant régional,

Ces avancées sur les frontières sont un très bon signe, même si pour le moment, c’est le vainqueur qui impose ses conditions. Les forces armées azerbaïdjanaises occupent toujours plus de 200 km2 du territoire arménien depuis 2022, et elles ne montrent aucune volonté d’en partir.

Des clashs réguliers à la frontière éclatent toujours de manière sporadique, dont un qui a fait quatre morts arméniens mi-février. Mais le contexte fait dire à certaines personnes impliquées dans les discussions de paix que l’espoir de signer un traité existe.

Des tensions réelles, mais des discussions en tête-à-tête

Les tensions sont réelles, mais il n’y a guère de processus de paix qui ne passe par là : on ne met pas fin en quelques mois à plus d’un siècle de conflits et de haine, dont le génocide des Arméniens de 1915 fait partie.

Mais les deux gouvernements se parlent. Cela fait à des gens très impliqués dans le dossier que la paix reste en vue, ou du moins reste une possibilité.


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