Hatik : «Avec un petit survet de l'OM, je suis plutôt gentil»

Hatik est un drôle de loustic -et non, on ne cherche pas à faire des rimes. Pas plus que le rappeur d’ailleurs, dont les textes claquent depuis une petite dizaine d’années et ont percé le mur des sonnantes et trébuchantes en 2019 avec la mix tape Chaise pliante qui comprenait le hit Angela (certifié single de diamant avec 50 millions d’équivalents stream).

Il pourrait se reposer sur ses lauriers, surfer sur le succès de la série « Validé » où il interprétait à merveille un Tupac français, mais non. Le voilà qui sort de sa zone de confort et ce, dans tous les sens du terme. Dans « La Tour » (sortie le 8 février), aux côtés d’une pure révélation nommée Angèle Mac, il incarne un grand frère au sein du bâtiment d’une cité littéralement bouffé par le néant. Quiconque tombe dans le noir au-dehors disparaît -ou y laisse le membre qu’il y aventure. Un phénomène horrible et inexpliqué qui gangrène inexorablement la tour, obligeant les survivants à appliquer entre eux la loi du plus fort -et du plus impitoyable, aussi.

Le film, réalisé par l’insaisissable et brillant Guillaume Nicloux (« Les Confins du monde », « Thalasso »…), est anxiogène au possible, traversé par un Hatik habité par son rôle.

Dingue de sport

Jolie performance pour un presque débutant qui a plus d’un tour dans son sac. De sport, le sac. Car quand Hatik n’est pas derrière un micro ou devant une caméra, il court, il boxe, il pousse (de la fonte) et autres activités propices à générer des endorphines. Plus qu’un ...


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