Elle refuse ses avances, il la harcèle et l'inscrit sur un site d'escort girls

Elle refuse ses avances, il la harcèle et l'inscrit sur un site d'escort girls

Un jeune homme de 21 ans a été condamné à de la prison avec sursis, ce vendredi à Roanne (Loire). Il avait fait vivre un enfer à une jeune fille qui n’était pas intéressée par lui.

Pour elle, la surprise fut de taille. Sur un site de petites annonces d’escort-girl, une offre intitulée “rencontre sexy à Lyon”. Et sous ce titre, sa photo et son numéro de téléphone, qu’elle n’a jamais mis en ligne. Voilà qui explique les appels étranges reçus ces derniers temps. Sauf que cette jeune fille d’une vingtaine d’année n’est pas escort-girl. Alors, comment ? Trouver l’origine de cette fausse annonce ne va pas lui être bien difficile : depuis quelques mois, un homme ne la lâchait pas. Il vient d’être condamné à 12 mois de prison avec sursis, relate Le Progrès.

“Fais-toi bien bronzer !”

L’histoire commence fin 2019. L’homme, 21 ans, rencontre la fille par l’intermédiaire d’un ami commun. Elle lui plaît et il lui fait savoir mais, problème, elle est en couple et n’est de toute manière pas intéressée par lui. Peut-être a-t-elle décelé certaines perturbations chez lui ? Celles-ci vont en tout cas rapidement faire jour : début 2020, elle est inondée par près de 3 000 messages, dont des insultes et des menaces. Elle le bloque, mais il change de numéro, la suit. Un jour, alors qu’elle est dans son jardin, elle l’entend : “fais-toi bien bronzer !” C’est lui, menaçant, qui l’observe.

Jusqu’à l’épisode du site d’escorts. Elle dépose plainte, il la somme aussitôt de la retirer sans quoi “ça va pas mal se passer”, menace-t-il. Suffisant pour entraîner un placement sous contrôle judiciaire et une comparution à la barre du tribunal. Et la présidente du tribunal correctionnel de s’interroger : “Je me suis demandé si cela relevait de la pathologie ou de la perversité ?” La réponse à son questionnement sera lapidaire : 12 mois de prison avec sursis, et l’obligation de suivre un stage de responsabilisation contre les infractions sexistes, à ses frais.

“Je n’avais pas reconnu les faits avant car j’avais honte”, avait plaidé l’accusé. À juste titre.

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