Harcèlement scolaire : Gabriel Attal exige un « électrochoc »

Nicolas, scolarisé à Poissy (Yvelines), s'est suicidé à la rentrée 2023 après avoir été victime de harcèlement.  - Credit:JULIEN DE ROSA / AFP
Nicolas, scolarisé à Poissy (Yvelines), s'est suicidé à la rentrée 2023 après avoir été victime de harcèlement. - Credit:JULIEN DE ROSA / AFP

« Nous avons été outrés et effarés de recevoir de telles lettres. » Dans un échange avec l'AFP, les parents de Nicolas, qui s'est suicidé à Poissy (Yvelines) à la rentrée après s'être plaint de harcèlement scolaire, sont sortis du silence pour condamner les réponses de l'administration. « Nous, le papa de Nicolas et moi-même, ne comprenions pas. Nous ne comprenons toujours pas », a-t-elle confié.

Devant les recteurs réunis exceptionnellement lundi après-midi, M. Attal a promis un « électrochoc à tous les niveaux » dans la lutte contre le harcèlement scolaire. « Mon rôle, votre rôle, n'est pas de protéger une Institution à tout prix, mais de protéger à tout prix nos élèves, nos enfants », a-t-il déclaré selon des propos rapportés par son entourage.

À LIRE AUSSI Éducation : le ministère de l'inaction nationaleUn audit sur la gestion des cas de harcèlement de septembre 2022 à septembre 2023 sera lancé dans chaque académie. Les conclusions sont attendues dans quatre semaines. Les résultats de la lutte contre le harcèlement menée par les rectorats seront évalués chaque année. Des moyens humains seront dégagés.

« Soulagement » après la réaction du gouvernement

Dans des échanges de courriers entre la famille, le proviseur de son lycée de Poissy et le rectorat de Versailles, révélés samedi 16 septembre par BFMTV, le rectorat jugeait « inacceptables » des propos des parents qui auraient « remis en cause » l'attitude du personnel de l'établissement. Il demandait égaleme [...] Lire la suite