Handicap : indignation des familles après une décision controversée en Loire-Atlantique

Chaque jour, la Scop nantaise Titi Floris assure le transport de centaine d'enfants en situation de handicap vers leur école.   - Credit:Titi Floris
Chaque jour, la Scop nantaise Titi Floris assure le transport de centaine d'enfants en situation de handicap vers leur école. - Credit:Titi Floris

Si « le département continue à aider toutes les familles », comme l'assure la directrice générale Solidarité au conseil départemental de la Loire-Atlantique Cécile Chollet, certaines ont quand même la désagréable impression d'être laissées sur le bord de la route. Dans tous les sens du terme.

Ainsi, le 30 mai, l'institution a décidé de ne plus prendre en charge le transport des élèves en situation de handicap (TESH) pour les petites distances. En clair, à partir de la rentrée prochaine, celles dont l'établissement de leur enfant se situe à moins de 5 kilomètres du domicile (pour les primaires) et à moins de 10 kilomètres (collégiens et lycéens) ne pourront plus bénéficier de ce service.

Objectif ? « Maîtriser les coûts », reprend Mme Chollet qui rappelle que « le budget du handicap est le deuxième du département » et qu'entre 2018 et 2024, le nombre d'élèves en situation de handicap transportés a augmenté de 29 % quand le prix de l'essence a, lui aussi, singulièrement flambé. Une équation qui a donc obligé le conseil à revoir sa copie, en priorisant d'abord les écoliers les plus éloignés de leur classe. « C'est une nouvelle orientation dans la révision de ce règlement : trouver un équilibre sur les distances. »

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En Loire-Atlantique, sur les 1 729 enfants actuellement intégrés à ce dispositif TESH, quelque 300 seront alors directement concernés par cette décision. « C'es [...] Lire la suite