Hamas-Israël : le danger de l’enlisement

Le 9 novembre, des enfants devant un immeuble de Khan Younès à Gaza.   - Credit:CHINE NOUVELLE/SIPA / SIPA / CHINE NOUVELLE/SIPA
Le 9 novembre, des enfants devant un immeuble de Khan Younès à Gaza. - Credit:CHINE NOUVELLE/SIPA / SIPA / CHINE NOUVELLE/SIPA

D'abord une image, une image et une vie saccagée, une image et un désespoir infini. Un père tient dans ses bras son enfant de trois ans, mort sous les bombardements. Il ne veut pas le lâcher. Il le serre contre sa poitrine. Il pleure et l'embrasse. Il pleure et ne dit pas un mot. Il regarde le ciel. La mort est tombée du ciel. Un ciel plein d'engins qui crachent des bombes à l'aveugle. On ne sait jamais, peut-être qu'un dirigeant du Hamas est caché derrière ses enfants. Peut-être qu'une frappe ou plusieurs frappes finiront par anéantir tout le Hamas.

Qu'importe le nombre de morts. Qu'importe si les victimes sont des femmes ou des enfants sans défense. C'est la guerre, une guerre à armes inégales. Il est vrai que la tragédie du 7 octobre a été terrible et a tué aussi des enfants.

Est-ce une raison pour que d'autres enfants, d'autres familles soient tués sciemment ?

La stratégie israélienne ne fait qu'accroître la haine

L'armée israélienne sait ce qu'elle fait. Tout en frappant au hasard, elle sait qu'elle fait le malheur d'une population civile poussée à quitter ses maisons et à errer vers un exil incertain.

Représailles et vengeance. Mais jusqu'à quand ? Combien faudra-t-il à Netanyahou de victimes palestiniennes pour que son désir et sa volonté de vengeance soient assouvis ?

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