Le Hamas confirme la mort d’un important chef militaire et de trois cadres à Gaza

Un commandant militaire important du Hamas, ainsi que trois autres cadres du groupe terroriste sont décédés au cours de l’offensive israélienne sur Gaza.

Le groupe terroriste Hamas a annoncé la mort du commandant militaire de la Brigade du nord de Gaza, dimanche 26 novembre. Trois autres cadres seraient également décédés au cours de l'offensive israélienne, selon un communiqué transmis par les terroristes du Hamas, relayé par l'AFP. Le commandant militaire Ahmed al-Ghandour était particulièrement dans le viseur des autorités israéliennes, notamment pour son rôle dans l'attaque contre l'armée israélienne en 2006, au point de passage de Kerem Shalom. Il avait perdu deux de ses enfants dans des frappes.

Considéré comme un « terroriste » par les autorités américaines, il était aussi membre du Conseil militaire du Hamas. Parmi les trois autres cadres nommés dans le communiqué figure Ayman Siam, présenté comme le chef des unités de tirs de roquettes.

« Plus de 50 » commandants du Hamas abattus

Le Hamas communique rarement sur ses morts. Mi-octobre, le mouvement avait toutefois déjà annoncé la mort de Aymane Nofal, un commandant des Brigades Al-Qassam, dans une frappe de l'armée israélienne sur le camp de réfugiés de Bureij (centre).

À LIRE AUSSI « La cruauté en politique est contagieuse, le sang appelle le sang »L'armée israélienne l'avait confirmé, ajoutant que Nofal « avait mené de nombreuses attaques contre Israël », « supervisé la confection d'armes" et « pris part à l'organisation de l'enlèvement de Gilad Shalit », soldat israélien capturé en 2006 et libéré en 2011.

La semaine dernière, un haut responsable milita [...] Lire la suite

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