Le Hamas accusé de crimes de guerre contre des Palestiniens

Bombardement sur la ville de Gaza, le 29 juillet 2014.

L'ONG Amnesty International affirme dans un rapport que le groupe islamiste a profité du conflit avec Israël de l'été 2014 à Gaza pour régler ses comptes avec ses rivaux, dont plusieurs ont été exécutés.

Le Hamas s’est servi du conflit avec Israël pour «régler ses comptes» avec ses rivaux palestiniens, affirme mercredi Amnesty international. Le groupe islamiste au pouvoir à Gaza a ainsi exécuté au moins 23 personnes dans ce qui pourrait s’apparenter à des crimes de guerre, selon l'ONG, qui dénonce dans un nouveau rapport sur la guerre de Gaza de juillet-août 2014 «une campagne brutale d’enlèvements, de torture et de crimes contre des Palestiniens accusés de "collaborer" avec Israël». Le rapport détaille «les exécutions sommaires d’au moins 23 Palestiniens et l’arrestation et la torture de dizaines d’autres» de la part du Hamas. «Il est absolument épouvantable que, tandis que les forces israéliennes infligeaient des pertes humaines et matérielles massives au peuple de Gaza, les forces du Hamas en aient profité pour régler sans vergogne leurs comptes, menant une série d’assassinats et d’autres graves violations» des droits de l’homme, affirme le directeur d’Amnesty pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Philip Luther.

Plus de 2 200 Palestiniens ont été tués, en majorité des civils, pendant la guerre de juillet-août 2014. Côté israélien, 73 personnes, dont 67 soldats, ont péri. En mars, Amnesty avait déjà accusé des groupes armés palestiniens de crime de guerre pendant le conflit.

Selon le rapport paru mercredi, «les forces du Hamas ont aussi enlevé, torturé ou attaqué des membres du Fatah, leur principal rival politique à Gaza, dont d’anciens membres des forces de sécurité de l’Autorité palestinienne». Et d'ajouter que «pas une seule personne n’a été reconnue responsable des crimes du Hamas contre les Palestiniens pendant le conflit de 2014, ce qui indique que ces crimes étaient soient ordonnés soient approuvés par les autorités». Philip (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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