Halloween : ces témoins de phénomènes paranormaux n’arrivent toujours pas à s’expliquer ce qu’ils ont vécu
HALLOWEEN - Séance de spiritisme qui dégénère, esprit qui hante votre maison, objets qui bougent tout seul… Lorsqu’on est témoin d’un événement étrange, il est parfois difficile de fournir une explication rationnelle. Au point de s’estimer témoin d’un phénomène paranormal.
Pour Le HuffPost, plusieurs personnes ayant vécu des expériences étonnantes ont accepté de les raconter, à l’approche d’Halloween. Ils partagent leurs peurs, leurs doutes et tentatives d’explications… Car la plupart n’en trouvent pas.
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« Un grand manteau noir semblait flotter dans les airs » - Dominique, 59 ans
Organiser une soirée entre ados dans une maison de vacances inoccupée ? Qui plus est dans un village un peu perdu des montagnes corses ? Une idée digne d’un film d’horreur… Mais Dominique et ses amis étaient à mille lieues de se douter de ce qui les attendait lorsqu’ils ont pénétré par la fenêtre dans cette vieille demeure où trônait « un immense portrait d’un aïeul de la maison » dans le salon.
Le groupe d’amis avait l’habitude de se faire peur et avait déjà organisé des séances de spiritisme ou des marches nocturnes en plein cimetière. Mais, plus de quarante ans après cette nuit, Dominique ne s’explique toujours pas ce qu’il s’est passé.
« Dans le hall, il y avait un escalier massif de deux mètres de large et au milieu un grand manteau noir semblait flotter dans les airs », se souvient-il. Le groupe d’amis pense d’abord à une blague : ils vérifient si le manteau n’est pas accroché d’une quelconque manière, mais ne trouvent rien. Ils quittent la maison avant d’y retourner chercher des affaires. Ils constatent alors que le manteau se trouve désormais sur la rambarde du deuxième étage.
« On a fouillé toute la maison car on n’y croyait pas. Il n’y avait personne. On a rangé le manteau sur un portemanteau dans le hall », continue-t-il. Au moment de quitter les lieux définitivement, Dominique jette un dernier coup d’œil par la fenêtre… Le manteau a encore changé de place. « On est partis on n’est plus jamais revenus. Et personne ne nous a crus. »
Si aujourd’hui, l’hypothèse la plus crédible selon lui est qu’ils ont créé eux-mêmes « une atmosphère mystérieuse et entretenu quelque chose collectivement avec [leurs] cerveaux », Dominique a été marqué par cette aventure : « À 17 ans, je me disais que c’était des fantômes et je fouillais ma chambre avant de dormir. »
« On a déjà été réveillés par des rires en pleine nuit » - Sylvie*, 39 ans
Pour Sylvie, pas de doute possible. Il n’y a qu’une seule explication aux (nombreuses) expériences paranormales qu’elle a vécues depuis petite : les esprits. « Je sens leur présence dès que je rentre dans des lieux. »
La trentenaire a un temps vécu avec son mari et son enfant dans une maison « connue pour être le lieu de phénomènes » inexplicables, liés aux esprits des « anciens propriétaires qui étaient très attachés » à leur demeure, explique-t-elle.
« On a déjà été réveillés par des rires en pleine nuit, qui ont duré trois heures », raconte-t-elle. « On a vérifié : ça ne venait pas de la rue car il n’y avait personne. Même notre chien faisait des allers-retours entre le salon et la chambre. »
Elle se souvient encore du dernier phénomène étrange qu’elle a vécu là-bas. « J’étais dans la salle de bains, seule dans la maison. J’ai entendu toquer à la porte de la pièce. C’était des petits coups très réguliers à quelques secondes d’intervalle. » Les bruits sont ensuite remontés en haut de la porte, jusqu’au plafond de la salle de bains. « Nos combles n’étaient pas aménagés. Et la trappe pour y accéder était dans la pièce où j’étais », détaille celle qui n’a plus peur de ce genre de phénomènes. En sortant de la salle de bains, personne ne se trouvait dans la maison.
« Le fantôme nous avait acceptés chez lui » - Tahar*, 24 ans
« Une fille que je fréquentais m’avait expliqué vivre avec une colocataire… Mais aussi avec un fantôme qu’elle nommait Albert. Elle croyait à ce genre de chose. Et moi je me suis moqué d’elle », raconte Tahar. Pendant toute une soirée chez elle, il fait semblant de communiquer à voix haute avec le fantôme… Jusqu’à ce qu’une casserole soit projetée d’un placard et tombe toute seule.
« Je n’ai clairement pas d’explication. Elle n’était pas au bord du placard. Ni moi ni la fille ne l’avions touchée », explique Tahar, qui a alors pris un peu peur. « Je l’ai pris comme une menace… Et je n’ai plus jamais parlé en mal d’Albert. »
Depuis, Tahar croit aux phénomènes paranormaux. Et affirme en avoir vécu plusieurs. Comme cette fois où il a passé la nuit dans un Airbnb « angoissant » avec son ex-copine. À leur arrivée, « la télé grésillait très fort et la radio diffusait une musique flippante ». Et pendant la nuit, il a vu pendant un court instant une lumière blanche qui flottait au-dessus de sa compagne de l’époque.
« Il n’y avait pas de lumière allumée dans la chambre. Ce n’était pas non plus une lumière perçante qui venait de l’extérieur. Les rideaux étaient tirés, il y avait des planches sur les fenêtres et elles ne donnaient pas sur une rue éclairée », raconte-t-il avant d’avancer sûr de lui : « Je pense que c’était un esprit. » Mais il se veut rassurant : « Le lendemain soir, il n’y avait plus rien. Le fantôme nous avait acceptés chez lui. »
*Ces prénoms ont été modifiés
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