Halloween : cinq séries, films ou jeux d’horreur pour se donner des frissons
Série La Chute de la maison Usher, aucune pitié pour les ultrarichesÉtats-Unis. Disponible sur Netflix depuis le 12 octobre.
L’histoire d’“une famille monstrueusement riche, forcée d’affronter les conséquences de ses actes”, racontée à travers “un mélange joyeusement terrifiant de nouvelles, poèmes et personnages d’Edgar Allan Poe” forme le cœur de La Chute de la maison Usher, résume The Washington Post. Habitué des réécritures modernes de classique de la littérature, Mike Flanagan s’attaque ici aux grandes familles de l’industrie pharmaceutique, en particulier les Sackler, au cœur des scandales sur la crise des opioïdes.
Avec un excellent casting, un sens de l’atmosphère pesante et une absence inhabituelle d’empathie pour ses personnages (tous plus infects les uns que les autres), Mike Flanagan répond avec brio à la question que formule le quotidien : “Qu’est-ce que cela aurait donné si Edgar Allan Poe avait écrit Succession ?”
Série Black Girl, trembler face au racisme du quotidienÉtats-Unis. Disponible sur Disney+ depuis le 13 septembre.
Nella (Sinclair Daniel) est la seule employée africaine-américaine de la maison d’édition Wagner. Et tout la renvoie à cette position : elle doit composer avec sa supérieure (blanche), qui trouve ses remarques trop directes quand elle commente les stéréotypes employés par un auteur (blanc) pour lequel le patron (blanc) de l’entreprise est aux petits soins. Une tension encore plus visible quand “Wagner recrute une deuxième femme noire, branchée et extravertie, en la personne de Hazel-May McCall (Ashleigh Murray) ”, raconte le Los Angeles Times. “Après des débuts compliqués, les deux femmes deviennent très proches – mais quelque chose semble clocher chez la nouvelle recrue.” Y aurait-il un lien avec la mystérieuse disparition de la seule éditrice noire de la firme, trente ans plus tôt ?
La critique applaudit Black Girl comme une série subtile, ayant su mettre le doigt sur le malaise d’un racisme qui avance masqué au bureau. La série fait particulièrement froid dans le dos dans les moments qui n’ont rien à voir avec le fantastique, souligne The New York Times. “C’est que la réalité la plus simple tient parfois de la pire épouvante.”
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