Héritage de Johnny : «On dissimule les actifs de l’autre côté de l’Atlantique»

Læticia Hallyday, Laura Smet et David Hallyday aux funérailles du chanteur à Paris, le 9 décembre 2017.

La première audience judiciaire sur l'héritage du rocker a été renvoyée, ce jeudi, à la demande des avocats de David Hallyday et Laura Smet qui réclament un droit de regard sur l'album posthume de leur père ainsi que le gel de son patrimoine.

Un minimum de transparence ne nuit pas à une saine administration de la justice, bien au contraire. En conséquence de quoi le TGI de Nanterre a décidé jeudi après-midi de reporter au 30 mars l’examen des demandes formulées par David et Laura Smet, contre leur belle-mère Læticia, née Boudou, qui entend conserver par-devers elle l’ensemble des biens (immobiliers, financiers ou musicaux) du défunt chanteur.

A lire aussi Entre les deux clans Hallyday, un dialogue de sous

Dans la toute dernière ligne droite de l’audience, l’avocat de la veuve, Ardavan Amir-Aslani, avait confirmé l’existence d’un trust, immatriculé aux Etats-Unis et intitulé JPS (pour Jean-Philippe Smet), sécurisant un peu plus la transmission de tout son patrimoine au bénéfice exclusif de sa veuve. Il était déjà logé dans diverses structures commerciales échappant à la logique héréditaire. Le trust JPS, qui a désormais vocation à devenir célèbre, bétonne un peu plus le tout.

Respect du «contradictoire»

A la barre, l’un des avocats de Laura Smet, Emmanuel Ravanas, s’est indigné contre ce coup de Jarnac, qu’il qualifie de «testament RTL» pour avoir été dévoilé chez nos confrères avant même d’être produit en justice – signe que la guérilla médiatique est aussi importante que la baston procédurale. «On nous a caché l’existence de ce trust, proteste-t-il. Quand on en parle vaguement à Nanterre [devant le TGI saisi, au nom de l’ultime résidence de Johnny Hallyday à Marne-la-Coquette, ndlr], on dissimule les actifs à marche forcée de l’autre côté de l’Atlantique.» Son contradicteur, Me Amir-Aslani, fait mine de ne pas y voir malice tout : «Le trust est aujourd’hui propriétaire de tous les biens de l’artiste, Læticia en est la bénéficiaire. Que voulez-vous de plus ?»

En (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Mayotte : les barrages maintenus et le dialogue «rompu»
Les militants PS votent pour choisir leur premier secrétaire
Parcoursup : «Beaucoup de gamins se découragent et renoncent à la fac»
Pour Lagarde, 10% de sièges à la proportionnelle serait «se foutre du monde»
Fonctionnaires : plus de profs, moins d'agents territoriaux