Guillaume Musso et Miles Hyman : du roman au roman graphique

Guillaume Musso. Étant un grand lecteur de Miles, je connaissais ses illustrations, alors j’ai acheté avant un vol Paris-Nice “La loterie”. À l’arrivée, je me suis dit que c’était une évidence, il devait adapter “La vie secrète des écrivains”. Je lui ai envoyé un mail sur son site, car je croyais qu’il vivait en Amérique, j’ignorais qu’il vivait en France !

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Miles Hyman. C’était une grande émotion de recevoir ce message. Je connaissais bien sûr Guillaume, de réputation. Presque une semaine après, on s’est mis d’accord, car en lisant son roman, je voyais l’album, j’avais l’impression de connaître les scènes en les dessinant, de voir les décors, les personnages. Et puis le fait que Guillaume ait fait ce geste, qu’il a eu la volonté de voir son œuvre adaptée par moi, ça signifie quelque chose. J’ai senti dès le début qu’il y avait entre nous une affinité.

G.M. Et il n’y a jamais eu de conflit, ça a toujours coulé de source, même si c’était un travail énorme pour toi, on était d’accord sur l’esprit dans lequel on allait le faire.

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La différence pour Miles, c’est qu’il y avait contrairement à “La loterie” un gros travail de réduction ?

G.M. J’ai dit à Miles : “je te laisse construire ton album comme tu veux et comme tu le sens”. J’avais bien en tête que ce n’étai...


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